La célébration de la Journée internationale de la femme au Maroc a été l’occasion pour évoquer le sujet de l’égalité des sexes dans les médias publics. La majorité des intervenantes ont dénoncé le décalage entre l’engagement de l’Etat en faveur du droit international en sa partie concernant les droits de l’Homme, en particulier ceux de la femme et la réalité de l’égalité des sexes telle que reflétée par les médias publics, c’est à dire d’une manière consacrant le stéréotype de la supériorité des hommes.
Dans un centre de recensement situé au sud de la capitale Nouakchott, la jeune Mariam nous raconte comment elle s’est retrouvée marquée à vie du sceau de la honte, et cela où qu’elle aille et sans qu’elle n’ait eu la moindre responsabilité dans cette situation. Elle est venue à la vie, nous dit-elle, du fruit d’une relation illégale qui avait uni sa mère à un homme. Aussi fait-elle partie de ce qu’en Mauritanie on appelle les « Froukha » (Bâtards).
Grace à la révolution technologique, la radio a pu reconquérir les auditeurs au Maroc, après une longue période creuse où seuls les fans de football, les automobilistes et les personnes âgées étaient à l’écoute.
La partialité de la presse envers certaines parties aux dépens des autres, l’absence d’une vision médiatique nette, l’inexistence d’un code de déontologie professionnelle valable aussi bien pour les médias qu’à l’échelle nationale…