Une étude sur l’image de la femme dans les médias marocains, lors des élections communales et régionales de l’année 2015, présentée à Rabat à l’occasion de la Journée internationale de la femme, a révélé que les problématiques de la femme n’ont jamais été évoquées dans les émissions de débats politiques télévisés.
La célébration de la Journée internationale de la femme au Maroc a été l’occasion pour évoquer le sujet de l’égalité des sexes dans les médias publics. La majorité des intervenantes ont dénoncé le décalage entre l’engagement de l’Etat en faveur du droit international en sa partie concernant les droits de l’Homme, en particulier ceux de la femme et la réalité de l’égalité des sexes telle que reflétée par les médias publics, c’est à dire d’une manière consacrant le stéréotype de la supériorité des hommes.
Dans un centre de recensement situé au sud de la capitale Nouakchott, la jeune Mariam nous raconte comment elle s’est retrouvée marquée à vie du sceau de la honte, et cela où qu’elle aille et sans qu’elle n’ait eu la moindre responsabilité dans cette situation. Elle est venue à la vie, nous dit-elle, du fruit d’une relation illégale qui avait uni sa mère à un homme. Aussi fait-elle partie de ce qu’en Mauritanie on appelle les « Froukha » (Bâtards).
Les dernières élections communales et régionales du mois de septembre dernier ont enregistré la participation de jeunes femmes sahariennes cultivées. Certaines d’entre elles ont réussi ; d’autres ont échoué. Mais, malgré cela, elles n’ont vu dans cet échec qu’une motivation plus ferme pour recommencer l’expérience.