Avant l’attaque de lundi, les terroristes de Daech misaient gros sur le ralliement des jeunes de Ben Guerdane, chômeurs et marginalisés. L’échec de cette tentative d’installer un émirat islamique en Tunisie pousse à réviser les projections des uns et des autres.
Les deux terroristes ayant mené l’attaque du musée du Bardo, en mars 2015, revenaient clandestinement de Libye, un pays où ils se sont secrètement rendus en septembre 2014 pour apprendre à manier les armes, ont laissé entendre les enquêtes menées à l’époque.
Les forces sécuritaires tunisiennes parviennent à neutraliser régulièrement des terroristes depuis l’opération de Ben Guerdane, il y a une quinzaine de jours, sur les frontières tuniso-libyennes. Une situation qui pousse à l’inquiétude.
Cette attaque terroriste sanglante, la population refuse de l’oublier. Elle était plongée dans une grande torpeur pendant toute la durée de la prise d’otage et les habitants étaient bien contents, après le dénouement de cette attaque, d’écouter à nouveau le silence légendaire du Sahara.