Situé à 25 km à l’est de la capitale mauritanienne, le village de «Tifirit » était, depuis sa création en 1981, une véritable source d’air pur et un refuge pour tous ceux fuyant la chaleur infernale de la capitale pendant l’automne et l’été.
« Notre école a été créée il y a quinze ans sans qu’aucun de ses élèves ne puisse dépasser le cap du deuxième cycle. Faute de pouvoir poursuivre leurs études (structure pédagogique incomplète) nos enfants retombent inévitablement dans l’ignorance. Ici on est analphabète de pères en fils » lance Mohamed Lemine Ould Aleya, chef de village de Lemghaitaa Kelelthor.
Dans le quartier d’Akra de la ville de Nouadhibou, à l’entrée d’une chambre où elle loge avec ses amies, Aminata Keita, âgée d’une trentaine d’année, accepte de nous parler. D’une voix noyée de tristesse, elle nous raconte les tourments d’un long périple épuisant qui l’avait menée de son pays d’origine, Le Ghana, vers la ville côtière de Nouadhibou, considérée par les migrants africains venus des pays subsahariens comme la dernière étape avant l’Europe, puisqu’elle se trouve à quelques miles seulement des îles espagnoles de Las Palmas.
Même si l’année scolaire 2014-2015 a été consacrée « année de l’enseignement en Mauritanie », le secteur de l’éducation traîne toujours de profondes lacunes structurelles qui font que tous les acteurs du système éducatif, élèves et enseignants, vivent dans des conditions plus ou moins difficiles, selon l’environnement et l’établissement scolaire dont il est question.
Dans un centre de recensement situé au sud de la capitale Nouakchott, la jeune Mariam nous raconte comment elle s’est retrouvée marquée à vie du sceau de la honte, et cela où qu’elle aille et sans qu’elle n’ait eu la moindre responsabilité dans cette situation. Elle est venue à la vie, nous dit-elle, du fruit d’une relation illégale qui avait uni sa mère à un homme. Aussi fait-elle partie de ce qu’en Mauritanie on appelle les « Froukha » (Bâtards).
Classée patrimoine mondial par l’UNESCO, Tichit, cité historique située aux confins du désert mauritanien à la lisière de la Majabat El Koubra, fascine ses visiteurs par son architecture pittoresque, ses bibliothèques aux manuscrits millénaires et par l’hétéroclisme de sa population fruit d’un brassage de peuples venus de différents horizons.
En Mauritanie, les personnes atteintes d’albinisme ne vivent pas dans les mêmes conditions que celles qui souffrent de la même maladie dans plusieurs autres pays africains. En Tanzanie par exemple, les malades mènent une vie particulièrement difficile.
A 250 kilomètres à l’est de la capitale mauritanienne Nouakchott, sur « la Route de l’Espoir » qui est la route goudronnée la plus longue de Mauritanie, se situe le centre médical régional d’Aleg. Il s’agit de l’établissement de santé le plus important de cette province située au carrefour des régions de l’est et du sud, ainsi que de certaines régions du nord du pays.
« J’ai perdu six palmiers, mon voisin en a perdu dix. Au départ nous avons cru à une attaque du Bayoud, une maladie phoenicicole que nous avons appris à connaitre et à combattre, mais très vite nous avons déchanté. Le mal est si profond et ses effets plus redoutables.
Récemment, un mariage entre deux homosexuels sénégalais, vivant en Mauritanie, a défrayé la chronique à Nouakchott. La plupart des journaux et sites électroniques de la place en ont fait leurs choux gras.