Le gouvernorat d’Enchiri dans le nord mauritanien subit de plus en plus l’activité anarchique des sociétés d’exploitation des carrières de pierres et son lot d’influences négatives sur les terrains agricoles : flore détruite et faune condamnée.
Yemama a 23 ans, elle est maman d’une fillette de quatre ans et d’un garçon de six ans. Elle habite Ijnawen, un village situé à 175 km à l’Est de Nouakchott. Petite, elle avait fréquenté l’école du village pendant trois années très irrégulièrement. Aujourd’hui, elle explique qu’elle peut suivre le journal télévisé en arabe mais avoue qu’elle ne peut pas écrire une phrase correctement.
Profondément sinistrés depuis les premières averses enregistrées à Nouakchott au début du mois d’Août 2015, les habitants des quartiers périphériques de Sebkha et d’El Mina sont complètement paralysés par les précipitations enregistrées hier dans la capitale. Notre taxi a emprunté l’axe BMD menant à l’auberge Coumbi Saleh dans le quartier d’El Basra pendant que la pluie s’abattait très fortement dans la ville.
Abou Bakr Weld Ahmed passe le plus clair de son temps à se déplacer entre les bâtiments du Gouvernorat, l’Inspection du Travail et autres instances gouvernementales pour revendiquer ses droits bafoués, plus d’une décennie après que ses collègues et lui eurent quitté leurs postes de travail le long du chemin de fer reliant la ville de Nouadhibou à Zouerate.
La pêche est un métier réputé très dangereux. Avec 153 décès en 2014, la pêche artisanale en Mauritanie accuse le taux de mortalité professionnelle le plus élevé que celui de tous les autres métiers. La couverture sociale est un luxe que les pêcheurs artisans de Nouadhibou rêvent d’obtenir un jour.
Les immigrés clandestins subsahariens ont modifié leur chemin pour l’Espagne à partir de Nouadhibou, abandonnant la route maritime des Iles Canaries. La surveillance menée conjointement par les patrouilles espagnoles et la Garde Côtes Mauritanienne ont obligé des centaines d’immigrés clandestins subsahariens à se diriger vers ‘Ghandahar’, un no man’s land à la frontière entre la Mauritanie et le Maroc.
Najia Mint Sid ‘Ahmed, gérante d’un restaurant de fortune situé à quelques encablures de l’école justice, ne décolère pas. Maman d’Ismaël 8 ans et Fatimetou 7ans tous deux inscrits en 1er année fondamentale au niveau de ladite école, elle ne sait plus où donner de la tête.
Plus de trente ans après l’abolition officielle de l’esclavagisme par la loi. Lequel esclavagisme a été installé suite à une multitude de guerres tribales. Aujourd’hui, la problématique est posée avec force. Elle constitue même un phénomène encombrant pour l’Etat civil sur l’arène internationale.
Largement pratiqué aujourd’hui dans la société maure, le mariage secret – ou es-siriya – était à l’origine une pratique exclusivement réservée à une certaine catégorie de femmes. Des femmes généralement âgées de plus de 35 ans, soient veuves ou répudiées et qui possèdent une réputation ou un statut social à préserver. Elles pouvaient ainsi épouser des hommes plus jeunes ou d’une autre caste moins noble que leur sienne, sans s’attirer le rejet de leur communauté.
Le projet de loi sur la Société mauritanienne d’Informations (SMI), connu en arabe sous l’appellation «Loi des 3 M) ne cesse de provoquer des réactions chez les blogueurs, journalistes et autres personnes intéressées par la publication en Mauritanie. Le projet de loi avait été adopté par le gouvernement, fin 2013. Il devra passer devant le parlement dans sa session ordinaire de novembre.