« Le destin nous a fait naître sur une terre que nous n’avons certes pas choisie ; mais c’est elle qui nous a choisis. Nous l’aimons et rien ne peut valoir cet amour sacré. D’ailleurs, rien ne peut obliger un homme à fuir si ce n’est la peur qu’il peut avoir pour sa vie, la pauvreté, la disette, les épidémies, le viol ou encore des guerre interminables qui n’en finissent pas de charrier avec elles les drames que le continent noir est obligé de vivre sans arrêt… la seule alternative qui reste alors pour les populations est de partir »...
Absorbés par les luttes de pouvoir, les décideurs politiques à Tripoli, Benghazi, Al-Baida et Tobrouk se sont complétement détournés des habitants du sud libyen, livrés à eux-mêmes et laissés sans produits de première nécessité, sans carburant, sans médicaments et sans liquidités.
Diplômé du supérieur en chimie, c’est son amour pour la mer qui l’a guidé à devenir l’un des plus célèbres marins dans sa ville… Zouara.
Ce n’est pas un hasard si la ministre italienne de la Défense, Roberta Butoni a déclaré que l’intervention militaire en Libye ne peut pas attendre le prochain printemps. Elle est consciente qu’avec l’entrée du printemps et l’amélioration de la météo, l’émigration clandestine reprend de plus belle et l’Italie est le pays le plus touché par ce phénomène.