« Le destin nous a fait naître sur une terre que nous n’avons certes pas choisie ; mais c’est elle qui nous a choisis. Nous l’aimons et rien ne peut valoir cet amour sacré. D’ailleurs, rien ne peut obliger un homme à fuir si ce n’est la peur qu’il peut avoir pour sa vie, la pauvreté, la disette, les épidémies, le viol ou encore des guerre interminables qui n’en finissent pas de charrier avec elles les drames que le continent noir est obligé de vivre sans arrêt… la seule alternative qui reste alors pour les populations est de partir »...
Diplômé du supérieur en chimie, c’est son amour pour la mer qui l’a guidé à devenir l’un des plus célèbres marins dans sa ville… Zouara.
Absorbés par les luttes de pouvoir, les décideurs politiques à Tripoli, Benghazi, Al-Baida et Tobrouk se sont complétement détournés des habitants du sud libyen, livrés à eux-mêmes et laissés sans produits de première nécessité, sans carburant, sans médicaments et sans liquidités.
Ce n’était pas un hasard si la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti, avait déjà dit en Octobre 2015 que l’intervention militaire étrangère en Libye ne pouvait attendre le printemps. Pinotti ne raisonnait pas en rapport avec la crise politique, qui traverse ce pays et qui tarde à trouver une solution. Mais, le printemps coïncide avec la reprise des vagues d’immigration clandestine, avec le calme de la mer. L’Italie étant la 1ère destination à partir de la Libye.