Critères d’attribution du 2ème Prix Dune-voices

Il a été également convenu dès le lancement de cette 2ème édition du prix Dune-voices d’accorder un bonus aux productions accompagnées de vidéos. Mais, malheureusement, aucune production n’a été accompagnée de video.
PS : Lorsque deux journalists (ou plus) ont obtenu le même score (une difference de 10 %), le prix a été divisé pour ne léser personne et élargir le spectre des gagnants.

En appliquant ces critères, les heureux gagnants sont les suivants :

Algérie :

Chahreddine Berriah : 500 $

Le prix lui a été attribué, spécialement pour son reportage sur les femmes algériennes mariées à des sub-sahariens. (“J’ai épousé un Noir !”, le dilemme des mariages mixtes en Algérie ).

Chahreddine Berriah a également produit d’autres reportages intéressants sur les difficultés rencontrées par les citoyens sur les frontières algéro-marocaines (les barrières de la honte !) ou l’impact des mines de guerre sur les citoyens (les victimes des mines anti-personnelles ; le cadeau posthume de la France coloniale).

La diversité est donc là, les questions frontalières et les problèmes des zones marginalisées sont également présentes.

Zine Cherfaoui : 500 $

Le prix lui a été attribué pour son reportage (Voyage en Kabylie, dernier bastion du terrorisme en Algérie). Le reportage a mis le public dans le bain des réactions citoyennes sur le terrain, face au terrorisme. Le journaliste est également sur une autre délicate problématique (la réconciliation en Algérie, 10 ans après) et il a travaillé sur (la polygamie en Algérie passe à la clandestinité). Les voix des citoyens sont intéressantes à entendre.

Zine Cherfaoui a obtenu ce prix pour ces diverses contributions.

Libye :

Asma Sahd : 1.000 $

Le prix lui a été attribué pour ses contributions à propos de la condition de la femme en Libye, notamment son reportage : « la femme libyenne, présente au combat, exclue des postes de responsabilité ». Asma a également travaillé sur (le rôle de la femme pendant le conflit) et (les difficultés rencontrées par les enfants durant la guerre).

Il y a donc les voix des minorités pendant la guerre.

Mauritanie :

Khalil SAW : 500 $

Parler d’homosexualité en Mauritanie, sous un angle autre que réprobateur et moralisateur, est déjà un challenge.

Cela mérite de lui attribuer un prix.

Sidimohamed OULED KHALIFA : 500 $

La circoncision feminine est un autre sujet tabou.

Le journaliste a également travaillé sur la situation précaire des femmes et des enfants au sein de la communauté rurale mauritanienne.

Maroc :

Khaoula JAIFIRI : 500 $

Elle a obtenu le prix, spécialement pour son reportage sur (les difficultés de vie quotidienne sur les montagnes marocaines). Pour faire ce reportage, Khaoula est allée sur les lieux. Elle a rapporté des voix du haut de l’Atlas, dans les régions voisines de Marrakech.

Khaoula a également travaillé sur (les mères célibataires au Maroc) et (la situation précaire des immigrés sub-sahariens au Maroc).

Mouhcine SAMADI : 500 $

Le journaliste a soulevé la question sensible de la présence de la culture de la drogue au Maroc. « Les cultivateurs de drogue au Maroc attendent une loi pour les sauver ». Le reportage est parvenu à transmettre les voix, avec le professionnalisme requis.

Le journaliste a également travaillé pour la Journée mondiale de la femme sur ‘les femmes du parc de Tanger … Ces Marocaines au ban de la société’.
Une audace et une diversité qui méritent d’être primées une 2ème fois.

Mali :

Le choix était difficile au Mali. Chaque production malienne avait juste un angle intéressant. Là où il y a un bon sujet, les autres caractéristiques sont faibles. Ce n’était pas facile de les classer.

Aissatta AHAMADOU : 350 $

La journaliste a spécialement brillé par la qualité de ses vidéos. Son travail le plus intéressant a parlé de l’avortement au Mali. (L’avortement se développe dans la clandestinité au Mali).

Hamidou SAYE : 350 $

SAYE a travaillé sur des questions pertinentes comme (le traffic des enfants à Mopti), (les femmes du pays Dogon (Mali) exigent des mariages légaux) ou (la situation précaire des femmes au Bandiagara). Ce prix concrétise les félicitations de la rédaction de Dune-voices à un tel intérêt.

A travers ces reportages, les visiteurs du site peuvent entendre des minorités parler à propos de leurs problèmes.

Housseyne AG AISSA : 350 $

(La malnutrition infantile au Nord du Mali), (le travail des enfants à Tomboctou) ou (la situation des chrétiens à Tomboctou) sont des sujets intéressants. Il y a les problèmes de l’enfance et de la diversité religieuse. Les voix sont donc intéressantes à entendre.

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