Il s’agit d’une zone grise esthétique et sémiologique au sens propre et au sens figuré. S’élançant vers les cieux de Tunis, sur un fond de brouhaha, de regards de travers et de breuvages chauds, Kabil – le protagoniste-, nous ouvre les portes de son monde. Sa
coming-out a été difficile, mais ne l’ai pourtant pas totalement libéré.
Imen est une musicienne dans la fleur de l’âge, tentant de transformer ses mélodies en des armes de libération. Mais, comme à 20 ans, on entame les premiers combats de la vie. En recueillant les propos d’Imen, c’est la découverte de l’envers de la médaille musicale, à savoir une réalité systématiquement divisée entre homme et femme. La musique ne peut-elle donc pas être savourée sans intrusion des notions du genre ?
Layla se cherche encore. Cette jeune fille de 20 ans, portant le voile intégral, est passionnée de musique et de chant. A l’aube de ses 20 ans, elle est tiraillée entre sa passion et son identité. Cette quête d’identité et d’équilibre est d’autant plus difficile qu’elle se retrouve face à des préjugés extérieurs et des limites intérieures liées principalement à la religion.
Accompagner une jeune demoiselle de vingt-trois ans, toujours en mouvement même quand elle est au repos. Son corps déambule sur une chaise roulante, au fil de journées chargées d’activités passionnées : ses études à l’université, ses amis, son atelier de peinture…
L’Organisation tunisienne de lutte contre la torture a signalé 153 cas de torture dans les prisons et les maisons d’arrêt tunisiennes, survenus entre janvier et novembre 2016, contre 250 cas pour la même période de l’année précédente.
Elle ne faisait qu’endosser l’uniforme officiel d’un régime autiste, pour dicter la loi, le temps d’une rafle ordinaire… L’agente municipale Fadia Hamdi, en giflant Mohamed Bouazizi le vendeur de légumes ambulant, un certain 17 décembre 2010, alors que ce dernier ne faisait que protester contre la confiscation de sa balance, n’imaginait pas un seul instant le séisme planétaire qui allait s’ensuivre. En réponse, Bouazizi a transformé sa rage en flammes, au sens propre du terme. En s’immolant par le feu au vu et au su de tout le monde, il allait servir de modèle pour des centaines de jeunes en proie au désespoir depuis bien longtemps.
Le gouvernorat de Kasserine est surnommé ville des martyres car c’est sur son sol que sont tombés pendant la révolution tunisienne la plupart des victimes de la répression. C’est de là aussi que sont parties les voix revendiquant la liberté, la justice et la dignité nationale, autant de slogans qui, six ans après, demeurent toujours d’actualité. En effet, rien n’a changé dans la ville et dans les campagnes voisines et les habitants sont plus que jamais persuadés que leur ville restera longtemps encore exclue des projets de développement.
Dès les premières heures du matin, leurs sacs sur le dos, elles empruntent un chemin cerné de toute part par les dangers, un chemin récemment baptisé « la route de l’euthanasie »…
Dans le gouvernorat du Kef, au sud-ouest de la Tunisie, la décision judiciaire autorisant le mariage d’une jeune mineure de 13 ans à un jeune homme âgé de 21 ans a provoqué un vaste mouvement de réactions de la part de juristes et de militants des droits de l’homme. En effet, de nombreuses voix se sont élevées pour revendiquer la révision de la loi N° 227 Bis sur laquelle s’est appuyée la décision magistrale permettant le mariage du jeune homme avec la fillette qu’il avait sexuellement abusée et qui s’est retrouvée de ce fait enceinte de trois mois.
Des pluies diluviennes se sont abattues hier, vendredi, sur le gouvernorat de Tataouine, à l’extrême sud de la Tunisie, provoquant ainsi des dégâts matériels considérables au niveau de l’infrastructure et des propriétés agricoles.
Une source médicale de l’hôpital régional de Tataouine affirme par ailleurs à Dunes Voices avoir reçu la dépouille d’un homme adulte âgé de 52 ans, décédé après avoir été emporté par les eaux des pluies dans la zone de Gharghar, située aux banlieues du gouvernorat.