Ils ont entre 17 et 20 ans. Ils sont nés en plein embrasement qu’a connu l’Algérie pendant les années 1990.
Quand des ouvriers subsahariens parlent de racisme et de xénophobie qui rend de plus en plus difficile la vie en Algérie pour ces réfugiés économiques, des étudiants issus de ces pays tiennent un discours plus nuancé. Certains d’entre eux semblent plus reconnaissants envers le pays qui leur a offert la possibilité de faire des études supérieures qu’ils n’ont pas eu la chance d’accomplir dans leur propre pays.
Un nouveau phénomène est en train de proliférer en Algérie : l’accouchement à domicile. De plus en plus de femmes préfèrent accoucher chez elles plutôt que dans un hôpital. Elles estiment que « c’est la meilleure façon d’accoucher, entourées de leurs familles ». Certaines y voient un retour aux sources. Une sorte de bénédiction pour le foyer familial.
Perché dans les montagnes et blotti au pied de la sainte Lalla Setti, le minuscule village de Beni Boublen, dans la wilaya de Tlemcen (ouest algérien) continue de susciter la curiosité. Tant sa configuration géographique incite à la réflexion, à la méditation…
L’Unicef estime à 400 000 le nombre d’enfants qui travaillent. Un chiffre inquiétant qui se multiplierait par trois, selon des associations de défense des droits de l’enfant.
La mendicité s’internationalise à Alger. Après des années où les Algériens faisaient, à eux seuls, la manche dans les rues d’Alger, c’est autour des Syriens et autres Maliens d’envahir les villes algériennes, notamment la capitale où les conditions de vie sont meilleures. Les mendiants ont de l’espoir d’obtenir leur pain.
Le rab Ephraïm Enkaoua, figure de la religion hébraïque, est enterré à Tlemcen. L’épitaphe, déchiffrée en 1881, indique « C’est ici la tombe de celui qui était notre orgueil, notre force, la couronne de notre tête, la lumière d’Israël, notre maître, versé dans les choses divines, renommé dans son siècle, faiseur de miracles, le maître de cet endroit, le grand rabbin Ephraïm Ankowa… »
36% des immigrés clandestins algériens, harragas, sont constitués de jeunes diplômés universitaires, selon une étude intitulée « Le phénomène des harraga entre les deux rives de la Méditerranée – le cas des Algériens », faite par Rim Othmani, qui travaille au sein de l’Ecole des Hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris.
Lorsqu’un visiteur se rend le village de Beldet Omar (140km au nord du gouvernorat d’Ouargla), il n’y trouve ni un café ni un restaurant. Dans ce village qui vient de célébrer le 100e anniversaire de sa construction, il y a une absence quasi-totale des services de loisir, à l’instar des terrains de foot, des cafés, des salles de sport, etc… C’est devenu une revendication essentielle pour les jeunes de la région.
Ils sont les dernières tribus berbères vivant leurs traditions… Humblement et loin du tintamarre politicien.
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