En faisant le tour des écoles primaires de Togourt (160 km au nord du gouvernorat de Ouargla, en Algérie), en compagnie de jeunes bénévoles œuvrant à mettre le doigt sur les lacunes du secteur pour décider des réformes à entreprendre, il est facile de constater un manque flagrant en matière d’équipements au sein de ces établissements.
« Chez les Algériens, ce n’est pas uniquement la religion qui représente un frein dans le sacrement d’une union. C’est un gros prétexte pour nous rejeter. En réalité, c’est notre couleur qui est l’inconvénient, sinon comment expliquer que vous acceptez que vos filles et vos garçons épousent des Européens et des Européennes de confession chrétienne ? J’ai la réponse, parce qu’ils sont de l’Occident, donc de couleur blanche. C’est une question de racisme… »
Après l’adoption de la nouvelle Constitution au début du mois de février, le débat est clos en Algérie en ce qui concerne la reconnaissance constitutionnelle de la langue amazighe comme langue officielle du pays. Un autre débat s’ouvre cependant au sujet de l’utilisation en pratique de cette langue dans l’enseignement et dans l’administration. Car, si cet événement est perçu par les activistes amazighes comme un acquis de grande importance, il n’en demeure pas moins qu’il lance des défis audacieux quant à la concrétisation de ce statut et quant à l’intégration dans les programmes d’enseignement, à partir de la rentrée prochaine, de cette langue qui est en même temps un patrimoine commun à tous les Maghrébins sans exception.
Dans une ville située à 140 kilomètres de la province algérienne d’Ouargla, vit l’étudiante Naziha Ghattas. Les nombreuses qualités qui les distinguent des autres étudiantes de sa ville ont fait que cette jeune trentenaire soit considérée par les habitants comme un véritable miracle.
« Tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé. L'Etat assure la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques ».
Un Algérien originaire du Nord d’Algérie a visité le village d’Amor (140km au nord du gouvernorat d’Ouargla). Il n’y a trouvé ni un café ni un restaurant. Dans ce village qui vient de célébrer le 100e anniversaire de sa construction, il y aune absence quasi-totale des services de loisir, à l’instar des terrains de foot, des cafés, des salles de sport, etc…
En Algérie, la polygamie n’est pas interdite par la loi. Les hommes désirant se lier avec une seconde épouse doivent néanmoins avoir l’assentiment de leur première femme. Le Code de la famille, révisé en 2005, limite par ailleurs la polygamie à des cas précis tels que le «handicap de la première épouse ou son incapacité à procréer ». C’est pourquoi l’autorisation de 2ème mariage est accordée par un juge après consultation de la 1ère épouse.
Les habitants du village agricole de Taghermbayt situé à 17 km au sud de la commune de Tamanrasset craignent d’être totalement envahis par les eaux usées provenant des canalisations du chef-lieu de la province. En effet, le village est cerné par une ceinture d’eau sale qui inonde la terre.
Extrême pauvreté, errance imposée et illettrisme obèrent l’avenir de cette communauté africaine ayant trouvé provisoirement refuge en Algérie.
Dans le village de Beldet Omar, situé à 140 km du siège du gouvernorat de Ouargla, Ammar commence tôt le matin son travail routinier, consistant à veiller à la propreté des rues. Un travail confié par la municipalité dans le cadre d’un programme annuel renouvelable de propreté. Il commence à 8 heures du matin par ramasser les ordures, les déchets des marchés et ce que jettent les passants par terre le long de la rue principale et ses artères, et ce pendant un mois entier.
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