Bon nombre d’habitants des villages et campagnes situés à la frontière du Mali avec la Mauritanie, vivent des tourments quotidiens liés à la difficulté de se ravitailler en eau potable, dans la mesure où ils recourent aux puits creusés traditionnellement et où il est très difficile d’atteindre le niveau de l’eau.
Des milliers de malades dans la région d’Azawad au nord du Mali souffrent de la difficulté d’obtenir les médicaments dont ils ont besoin. Cela est dà» à un approvisionnement irrégulier ou totalement absent dans les modestes dispensaires de santé de base situés au fin fond du désert aride.
La région de Kidal est sous le contrôle des mouvements armés de l’Azawad qui ont chassé le gouvernement malien de cette région, en réclamant une large autonomie pour le Nord du Mali.
La populationdu village Tejerert souffre du manque de développement en plus de la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis 2012. Reportage dans ce petit village perdu dans le grand Nord du Mali.
L’occupation du nord du Mali depuis 2012 par des groupes armés extrémistes a poussé de nombreux maliens à se réfugier dans les pays voisins, et surtout à se déplacer vers le sud du pays. Les plus vulnérables de ces déplacés sont essentiellement les femmes et les enfants.
Au Mali, les textes de loi promulgués pour la protection de l’enfance, n’ont pas empèché la survie de la mendicité infantile, un fléau qui se poursuit depuis plusieurs décennies et qui touche des milliers d’enfants.
Divers facteurs, le mariage précoce en tête, aggravent la condition des filles au camp de Mbéra des réfugiés maliens en Mauritanie. Cela se répercute négativement sur le taux de scolarisation des filles, déjà largement inférieur à celui des garçons.
Les réfugiés maliens à Mberra vivent dans des conditions, matérielles et humaines, difficiles. Certains opportunistes s’en profitent pour exploiter les filles de ces réfugiés. Ils les épousent. Un mariage de façade. Un mariage qui sert à les recruter pour d’autres métiers. Des métiers qu’elles n’accepteraient pas volontiers.
Lalla Tahara est une femme handicapée battante. Son objectif dans la vie est de prouver que le handicap ne doit pas être un critère d’exclusion dans la société Tombouctienne qui pense que c’est une malédiction divine.
«Il arrive que tu voyages loin pour que tu découvres la richesse de ton histoire et de ta culture et aperçoives les valeurs des objets à proximité de toi Zaïla Sba’i, 40 ans, a répondu, il y a 6 ans, à une invitation du Paléo Festival Nyon en Suisse.
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