Comme toutes les sociétés d’origine arabe, la société sahraouie se fonde sur une structure tribale. Et malgré le progrès et l’émancipation qu’elle connaît, elle préserve toujours cette particularité de placer en bas de la hiérarchie tribale les « Mâallmines », ces maîtres artisans de l’industrie traditionnelle, notamment de la confection des bijoux en argent.
Dans le sud du Maroc, au fond du Sahara résonne l’écho d’une souffrance : celle de la catégorie des « Mâallmines » et des « Mâallmates » : les maîtres artisans de l’industrie traditionnelle. Cette souffrance est due en particulier à la perception méprisante et quelque peu raciste que l’on a de cette communauté.
Ici, dans ces villes éparpillées aux pieds des montagnes, pas loin de la ville de "Zakoura" (sud-est du Maroc), il n'est pas facile de trouver de l'eau afin de rassasier sa soif.
Malgré une population de plus de 238 mille personnes et une superficie de 23.910 km2, la ville de Laâyoune ne compte que deux hôpitaux avec une absence totale du secteur médical privé. Il s’agit de l’hôpital Moulay Al Hassan Ibn Al Mahdi, qui comporte le seul service d’urgences de la ville, ainsi que celui de la médecine générale, et l’hôpital Hassan II réservé aux spécialités médicales mais équipé de matériel vétuste et poussiéreux.
Le silence de la nature enveloppe les montagnes hautaines de l’Atlas. Son inertie n’est percée que par le chant des oiseaux et l’écho lointain des roues fusionnant dans la spiritualité des lieux. Sur le fond de cette symphonie aux notes superposées, se dressent des montagnes au calme souverain et à la profondeur mystérieuse, grouillant de milliers d’interrogations. Nous vous convions à voyager avec nous dans cet univers.
Les habitants de la circonscription d’Alnif se remémorent encore le terrible drame qui les avait secoués en 2013, lorsque Fatma Ben Yechou, qui venait d’accoucher de jumeaux s’est dirigée vers le dispensaire local d’Alnif pour qu’on arrête son hémorragie.
Pendant de longues années, la médication chez les habitants du Sahara s’est basée sur les herbes qui proviennent du désert et qui se sont illustrées, chacune, dans le soin de telle ou telle maladie, sans qu’une seule n’ait jamais déçu la confiance des personnes qui croient en elles.
Dans la ville de Laâyoune, et pour la saison 2014-2015 seulement, le centre Om Essaâd pour l’Accueil et l’Ecoute des Femmes Victimes de Violence a enregistré 330 cas de violences conjugales. Ce chiffre qui comprend des cas d’abus physiques, psychologiques, matériels et moult autres types est trop élevé pour une société qui nie l’existence d’agressions systématiques à l’encontre des femmes.
«Je suis tombé amoureux du Maroc. J’adore le Maroc qui est un pays ouvert et qui mérite qu’on travaille le développer davantage ». C’est ainsi que Marcel Omyeto commence ses propos. Omyeto est émigré de la République démocratique du Congo. Il est arrivé au Maroc, passant par Oujda, il y a dix ans. Il est aujourd’hui Secrétaire général du premier Syndicat des travailleurs émigrés.
Au cours des dernières années, de nombreuses chaînes satellitaires arabes ont investi dans la production de feuilletons. Ces feuilletons mettent en avant la culture des nomades et bédouins. Des pays, comme l’Egypte et la Syrie, sont largement en avance. Au Maroc, la situation semble être complètement différente.
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