Les habitant du vieux palais d’Alnif, «Ighram Akdim», régulièrement touché par les inondations, comme celles d’il y a quelques mois, vivent dans une perpétuelle crainte. Leurs maisons sont délabrées à cause des inondations qu’a connues le sud-est de la ville.
«Nous nous plaignons dans cette zone reculée, de l’absence des infrastructures indispensables pour l’exercice de notre passion et l’éclosion de notre talent dans le domaine sportif». C’est ainsi que s’exprime Anas Zerouali, 17 ans, de la ville de Tinghir. Le jeune homme chatouillait un ballon usé, en compagnie d’un petit groupe d’amis.
Ici c’est Tazart, le «figuier» en dialecte berbère. C’est un vieux village. Il dort au pied d’une des pentes de la montagne «Bani» dans le sud-est du Maroc. Il n’est pas loin d’une petite ville dénommée Tata.
Les populations de Douar Azghour, du département d’Alnif, à Tinghir, font face, depuis plus de quatre mois, à la pollution de l’eau potable. Elles ont peur pour leur santé et celle de leurs enfants, notamment en l’absence d’autres sources d’eau qui puissent satisfaire leur besoin.
Le constat est unanime chez un nombre important de jeunes du sud-est du royaume : la pauvreté et la langue d’apprentissage dans les universités constituent les principaux handicaps qui empêchent les jeunes de la région de poursuivre leurs études universitaires.
Réveillons, poésie et chants en dialecte hassaniya, c’est ainsi que Naïma a l’habitude de passer ses soirées, en compagnie de ses amies.
«Dans le passé, nous nous accusions mutuellement de mécréance. Après que nous sommes venus ici, au Maroc, nous nous sommes rendu compte que c’est inadmissible dans l’islam». Ainsi parle Mohamed Issa Coulibaly, imam malien du deuxième groupe bénéficiaire de la formation continue qu’abrite le Centre de formation des imams au Maroc.
Dans une société kabyle patriarcale qui exclut la femme handicapée et sous-estime ses capacités à fonder une famille et assumer ses responsabilités, le handicap n’a pas empêché Fatma Al Msaâdi de travailler et d’être active sur le terrain caritatif en devenant présidente de l’Association d’Aide aux Personnes Handicapées, plus connue sous l’abréviation « LADEF ».
« Le cri d’un enfant me ramena vers la vie »… C’est avec cette étrange phrase que Donia résume le récit de la dernière de ses multiples tentatives de suicide et qui remonte à plus de huit ans.
Dans les bourgades des banlieues d'Alnif, situé à environ 110 km de la ville de Tanghir, les parents sont obligés de faire quitter l'école à leurs filles, une fois que celles-ci ont réussi le passage du niveau préparatoire vers le niveau secondaire qualifiant. La longue distance qui sépare leur lieu d'habitation du lycée Mohamed VI, unique établissement d’une région surpeuplée, le fait que les élèves filles n’aient pas droit à la bourse d'internat, ainsi que l'absence de transports scolaires sont autant de raisons qui font planer sur ces élèves le spectre de l'abandon scolaire.
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