Le rab Ephraïm Enkaoua, figure de la religion hébraïque, est enterré à Tlemcen. L’épitaphe, déchiffrée en 1881, indique « C’est ici la tombe de celui qui était notre orgueil, notre force, la couronne de notre tête, la lumière d’Israël, notre maître, versé dans les choses divines, renommé dans son siècle, faiseur de miracles, le maître de cet endroit, le grand rabbin Ephraïm Ankowa… »
Le site gazier de Krechba, près de In Salah (sud algérien), a essayé une attaque terroriste le 18 mars 2016.
36% des immigrés clandestins algériens, harragas, sont constitués de jeunes diplômés universitaires, selon une étude intitulée « Le phénomène des harraga entre les deux rives de la Méditerranée – le cas des Algériens », faite par Rim Othmani, qui travaille au sein de l’Ecole des Hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris.
Les agriculteurs de la région de « Labyadh Sidi Echeikh » ont décidé de ne plus se taire et de manifester à cause de la nonchalance des autorités publiques face à leurs problèmes qui se succèdent d’une année à l’autre. Ils disent que « pendant que l’Etat parle de la nécessité de soutenir l’agriculteur puisque le potentiel agricole est le seul qui peut permettre d’atteindre l’autosuffisance devant la chute des prix du pétrole, les responsables locaux, eux, n’y accordent la moindre importance ».
Lorsqu’un visiteur se rend le village de Beldet Omar (140km au nord du gouvernorat d’Ouargla), il n’y trouve ni un café ni un restaurant. Dans ce village qui vient de célébrer le 100e anniversaire de sa construction, il y a une absence quasi-totale des services de loisir, à l’instar des terrains de foot, des cafés, des salles de sport, etc… C’est devenu une revendication essentielle pour les jeunes de la région.
Le 13 décembre 2015, à la ville de Touggourt (160 km au nord-est de Ouargla en Algérie), une explosion a retenti vers 2h30 pour briser le silence qui règne sur la ville. C’était les tuyaux d’assainissement qui s’étendent de la rue du Koweït au carrefour de Ghada Farhat, connu à Touggourt sous le nom de « Labdouâat », qui ont cédé.
Il a une jambe en bois, une autre cicatrisée et des séquelles morales. A 71 ans, Kada Reyreyene, président de l'Association des victimes des mines antipersonnel de la wilaya de Tlemcen (Ouest algérien) s’en souvient toujours.
Ils sont les dernières tribus berbères vivant leurs traditions… Humblement et loin du tintamarre politicien.
En faisant le tour des écoles primaires de Togourt (160 km au nord du gouvernorat de Ouargla, en Algérie), en compagnie de jeunes bénévoles œuvrant à mettre le doigt sur les lacunes du secteur pour décider des réformes à entreprendre, il est facile de constater un manque flagrant en matière d’équipements au sein de ces établissements.
« Chez les Algériens, ce n’est pas uniquement la religion qui représente un frein dans le sacrement d’une union. C’est un gros prétexte pour nous rejeter. En réalité, c’est notre couleur qui est l’inconvénient, sinon comment expliquer que vous acceptez que vos filles et vos garçons épousent des Européens et des Européennes de confession chrétienne ? J’ai la réponse, parce qu’ils sont de l’Occident, donc de couleur blanche. C’est une question de racisme… »