Lueur d’espoir dans la crise, l’école-pilote de taille de gemmes, de fabrication et design de bijoux et d’artisanat minéral à Tamanrasset se veut un véritable palliatif au marasme multisectoriel qui frappe la région du Grand-Sud Algérien.
Reléguée au bas des listes pendant longtemps, souvent chargée du sale boulot y compris d’être la garante de la mobilisation de son entourage dans les élections, la femme s’impose comme un enjeu central des élections législatives du 4 mai prochain en Algérie. Seul bémol cette fois-ci et dans l’attente d’une parité réelle, elle affiche clairement ses ambitions politiques et sociétales et entend profiter de l’arsenal juridique qui lui donne droit au tiers des sièges du parlement.
L’année 2017 commence sous le signe de l’austérité pour les Algériens. La chute de prix du pétrole a imposé une cure minceur au budget de l’Etat algérien. Inévitable puisque l’Algérie tire des hydrocarbures 95 % de ses recettes d’exportation et 60 % de son budget. Le déficit public a doublé en un an, passant de 8 % du PIB à 16 % en 2015, selon le Fonds monétaire international (FMI).
Une centaine de migrants subsahariens, arrêtés mi-mars à Oujda, dans le Maroc Oriental, ont été refoulés manu militari sur le tracé frontalier. Sur les lieux, les militaires algériens ont refusé de les laisser entrer sur leur sol. Une partie d’entre eux est toujours coincée dans le no man’s land entre les deux pays.
Plus des deux-tiers des enfants scolarisés dans la wilaya de Ouargla échouent au baccalauréat. Une minorité bénéficie chaque année d’une formation professionnelle. La plupart échappe aux mailles de la formation pour grossir les rangs des chômeurs sans qualification s’élevant à 16 018 fin 2016. En cause : des insuffisances dans les matières principales et notamment les langues étrangères.
Absorbés par les luttes de pouvoir, les décideurs politiques à Tripoli, Benghazi, Al-Baida et Tobrouk se sont complétement détournés des habitants du sud libyen, livrés à eux-mêmes et laissés sans produits de première nécessité, sans carburant, sans médicaments et sans liquidités.
Beaucoup de jeunes militants ont cru aux promesses des grands partis politiques, notamment le Front de Libération nationale (FLN) au pouvoir, et le Rassemblement National pour la Démocratie (RND). Ces derniers s’étaient engagés à leur faire une place sur leurs listes de candidature aux élections législatives du 4 mai prochain.
Située à 1200 kilomètres au sud d’Alger, la région de Tidikilt est devenue, durant les trois dernières années, un important pôle de développement dans le secteur de la pisciculture en eau douce.
Connu pour la richesse de son sol, Baldet Omar, situé dans le nord de la wilaya d’Ouargla en Algérie, abrite de nombreuses carrières et de mines, dont des mines d’argile. Alors que des sociétés privées extraient cet argile pour la fabrication des briques, grâce à des licences d’exploitation, les associations écologistes et les autorités locales tirent la sonnette d’alarme.
Située au cœur d’une zone stratégique, Ouargla est aussi le berceau du mouvement des chômeurs, le plus grand mouvement de contestation du sud. Dans la région, le chômage avoisine les 30%. Malgré la répression, le mouvement incarné notamment par l’activiste Tahar Belabes, continue à réclamer des emplois et une meilleurs gouvernance avec ce slogan : « Je suis algérien, où sont mes droits ? ».