A une époque où il devient de plus en plus difficile pour les migrants de quitter les plages africaines pour aller vers celles du continent européen, le Maroc devient moins un point de passage vers le Nord qu’une destination finale pour des milliers de clandestins venus des pays subsahariens et du Sahel.
Les violences sexuelles sont le lot quotidien de plusieurs millions de femmes et de jeunes filles à travers le monde.
A une époque où il devient de plus en plus difficile pour les migrants de quitter les plages africaines pour aller vers celles du continent européen, le Maroc devient moins un point de passage vers le Nord qu’une destination finale pour des milliers de clandestins venus des pays subsahariens et du Sahel.
Comme tous les ans dans les pays d’Afrique du Nord, des festivités sont organisées à l’occasion du nouvel an amazigh. D’un pays à l’autre, les cérémonies se multiplient et les revendications se font nombreuses. Les Amazighs d’Algérie, de Libye et de Tunisie réclament notamment la reconnaissance de la langue amazighe comme langue officielle, au même titre que l’arabe. Seul le Maroc bénéficie d’une reconnaissance officielle de la langue amazigh.
Dans les tribunaux marocains s’empilent les dossiers des poursuites judiciaires engagées contre des journalistes ou contre des blogueurs dont le seul tort est d’avoir exprimé leur opinion sur des questions d’ordre politique ou d’avoir abordé des sujets faisant partie de ce qu’on appelle habituellement « les lignes rouges ». Ces pratiques semblent avoir pour objectif de pousser les journalistes à remettre en question leur crédo professionnel selon lequel « l’info est sacrée ; le commentaire est libre ». Aussi tenterons-nous dans cet article de faire la lumière sur la réalité des libertés d’expression et d’opinion au Maroc, notamment au moment où le Centre Marocain des Etudes et des Recherches sur les Droits de l’Homme et de la Presse annonce le projet de rédaction d’un rapport annuel où les violations seront exhaustivement observées et analysées.
Lundi 9 janvier 2017, les autorités locales déléguées du Ministère de l’Intérieur au Maroc ont surpris les artisans couturiers dans nombre de villes par une décision interdisant la fabrication et la commercialisation des burqas (vêtement islamiste recouvrant la totalité du corps, y compris le visage).
La nuit, cet espace-temps trompeur dont les images fabuleuses transmises par les poètes et les médias ont leurré ceux qui se laissent séduire par la magie des lieux obscurs… Mais quiconque plongerait dans les profondeurs des rues et des ruelles marocaines ne manquerait pas de remarquer l’ombre dessinée par de nombreuses silhouettes qui, de pauvres haillons sous le bras, se faufilent en rasant les murs dans l’espoir de dissimuler leur misère aux regards curieux et de trouver un abri sûr où passer la nuit, n’ayant pour toute couverture que le froid et les pluies qui leur tombent du ciel.
« Bghina scanner fi Tanghir » (« Nous voulons un scanner à Tanghir »). Tel est le titre de la campagne virtuelle lancée sur une page Facebook par des activistes originaires de la province de Tanghir dans le sud-est du Maroc. Le but de cette campagne est d’attirer l’attention des responsables sur la nécessité d’améliorer les services de santé dans la région et de les exhorter à pourvoir la région d’un scanner.
Si le festival au désert ne se tient plus à Tombouctou, cette manifestation culturelle majeure continue à mettre la musique touarègue à l’honneur, en exil. Grâce à un partenariat avec le festival de Taragalte (Maroc) et le festival sur le Niger (Mali) , l’esprit de Tombouctou subsiste et une caravane culturelle œuvre à la promotion de la paix au Mali.
Alors que les citadins jettent sur les fiefs du désert un regard où la répugnance se mêle à la terreur des obscurités impénétrables et des soleils intransigeants, quelques Sahraouis du Sud marocain s’attachent encore à la tradition nomade ancestrale et s’accrochent viscéralement à leurs activités pastorales qui sont d’ailleurs leur principale source de revenu. Ainsi, plutôt que de s’établir sous des toits en béton, ils préfèrent se déplacer entre les dunes de sable, avec leurs chameaux et leurs brebis à la poursuite des cours d’eau et avec pour seules provisions du blé, de l’orge et du lait de chamelle. Cependant, depuis quelques années, avec la sécheresse, les pâturages qui se font rares et les difficultés de se déplacer, leurs souffrances ne cessent de se multiplier...