Il s’agit d’une zone grise esthétique et sémiologique au sens propre et au sens figuré. S’élançant vers les cieux de Tunis, sur un fond de brouhaha, de regards de travers et de breuvages chauds, Kabil – le protagoniste-, nous ouvre les portes de son monde. Sa
coming-out a été difficile, mais ne l’ai pourtant pas totalement libéré.
Imen est une musicienne dans la fleur de l’âge, tentant de transformer ses mélodies en des armes de libération. Mais, comme à 20 ans, on entame les premiers combats de la vie. En recueillant les propos d’Imen, c’est la découverte de l’envers de la médaille musicale, à savoir une réalité systématiquement divisée entre homme et femme. La musique ne peut-elle donc pas être savourée sans intrusion des notions du genre ?
Layla se cherche encore. Cette jeune fille de 20 ans, portant le voile intégral, est passionnée de musique et de chant. A l’aube de ses 20 ans, elle est tiraillée entre sa passion et son identité. Cette quête d’identité et d’équilibre est d’autant plus difficile qu’elle se retrouve face à des préjugés extérieurs et des limites intérieures liées principalement à la religion.
A une époque où il devient de plus en plus difficile pour les migrants de quitter les plages africaines pour aller vers celles du continent européen, le Maroc devient moins un point de passage vers le Nord qu’une destination finale pour des milliers de clandestins venus des pays subsahariens et du Sahel.
Lueur d’espoir dans la crise, l’école-pilote de taille de gemmes, de fabrication et design de bijoux et d’artisanat minéral à Tamanrasset se veut un véritable palliatif au marasme multisectoriel qui frappe la région du Grand-Sud Algérien.
Reléguée au bas des listes pendant longtemps, souvent chargée du sale boulot y compris d’être la garante de la mobilisation de son entourage dans les élections, la femme s’impose comme un enjeu central des élections législatives du 4 mai prochain en Algérie. Seul bémol cette fois-ci et dans l’attente d’une parité réelle, elle affiche clairement ses ambitions politiques et sociétales et entend profiter de l’arsenal juridique qui lui donne droit au tiers des sièges du parlement.
L’année 2017 commence sous le signe de l’austérité pour les Algériens. La chute de prix du pétrole a imposé une cure minceur au budget de l’Etat algérien. Inévitable puisque l’Algérie tire des hydrocarbures 95 % de ses recettes d’exportation et 60 % de son budget. Le déficit public a doublé en un an, passant de 8 % du PIB à 16 % en 2015, selon le Fonds monétaire international (FMI).
Une centaine de migrants subsahariens, arrêtés mi-mars à Oujda, dans le Maroc Oriental, ont été refoulés manu militari sur le tracé frontalier. Sur les lieux, les militaires algériens ont refusé de les laisser entrer sur leur sol. Une partie d’entre eux est toujours coincée dans le no man’s land entre les deux pays.
Plus des deux-tiers des enfants scolarisés dans la wilaya de Ouargla échouent au baccalauréat. Une minorité bénéficie chaque année d’une formation professionnelle. La plupart échappe aux mailles de la formation pour grossir les rangs des chômeurs sans qualification s’élevant à 16 018 fin 2016. En cause : des insuffisances dans les matières principales et notamment les langues étrangères.
Accompagner une jeune demoiselle de vingt-trois ans, toujours en mouvement même quand elle est au repos. Son corps déambule sur une chaise roulante, au fil de journées chargées d’activités passionnées : ses études à l’université, ses amis, son atelier de peinture…