Des instructions fermes ont été données en décembre dernier : les services régionaux chargés de l’Éducation au niveau des 15 provinces de la Mauritanie devront procéder à la fermeture de plus de mille écoles et au redéploiement de 1800 enseignants dans des écoles à cycle et effectif complets. Il s’agit, selon les officiels du ministère de l’éducation nationale, de faire d’une pierre deux coups à travers la rationalisation des ressources humaines et matérielles affectées au département de l’éducation et l’arrêt définitif de la création anarchique des écoles hors normes en zone rurale.
Dans la capitale mauritanienne les charrettes traditionnelles, tirées par des ânes, font partie du paysage. Mais la communauté urbaine de Nouakchott tente désormais de les interdire dans certains quartiers pour les remplacer par des tricycles motorisés, venus de Chine, dans un souci de modernisation. Les charretiers se sentent lésés par cette mesure.
L’automne mauritanien connaît toujours une recrudescence des risques de frictions et de querelles entre les éleveurs et les agriculteurs. Il s’agit de tensions qui menacent parfois la paix sociale, comme en témoigne ce qui s’est récemment produit entre éleveurs et agriculteurs appartenant à deux tribus différentes dans les banlieues de la commune de Sankerafa de la province de Brakna dans le centre de la Mauritanie.
Le cri de cœur de Nassiba Mint Yayi a fait frémir plus d’un lors de la réunion des cadres, tenue à Tidjikja le 14 novembre 2016.
Le ministère mauritanien de l’Education nationale a adopté, il y a une dizaine d’années, la politique de recrutement massif des contractuels (Instituteurs et professeurs) pour faire face au déficit de plus en plus aigu en personnel enseignant. Ces contractuels qui se comptaient au début par centaines ont fini au fil du temps par envahir le secteur éducatif au sein duquel ils occupent aujourd’hui une part importante.
En Mauritanie, depuis la ville de Naama, à l’extrémité est du pays, jusqu’à la ville de Roussou, à l’extrémité sud-ouest, se multiplient les appels au secours lancés par les personnes atteintes d’insuffisance rénale dont la plupart n’ont pas les moyens de se procurer les médicaments nécessaires à l’hémodialyse,
"Il s'agit de mon hobby depuis mon plus jeune âge. La chasse est également mon loisir favori parce qu'elle me permet d'être classé comme un chevalier et me permet également d'être un homme de guerre sans avoir à subir un entraînement militaire.
Bien que la capitale mauritanienne coure constamment le risque d’être submergée par les eaux de l’océan atlantique dont le niveau est situé plus haut que la plupart des quartiers de la ville,
Suite au très accentué déficit pluviométrique enregistré ces deux dernières décennies au niveau de la zone Tidjikja-Tichit, les populations des localités situées le long de cet axe (Tentemlel, Imoudrane, Lakhcheb, Oum Laweitgatt, Khat wahch, Bameira, Tenchgag, Touajil, Edaver, Akchit, Tichit, Nemady et Agreyjit), sont confrontées à une soif sans précédent.
Au centre de la Mauritanie, dans la commune de Tamurt Annaj de la province " Al Majariya", les habitants de quartiers tels que "Lakriî", "Fom Ajjar" et "Tafrak Zina" souffrent le martyre à cause des eaux diluviennes qui inondent leurs quartiers à l’arrivée des pluies automnales.
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