Dans les villages de Tombouctou, des centaines d’agriculteurs se plaignent de voir leur niveau de vie sensiblement décliner et leurs ressources financières s’effondrer, après que la guerre les eut obligés d’abandonner l’agriculture qui était leur principale source de revenus et de s’adonner à d’autres activités pour assurer leur survie. En effet, avec la baisse du rendement des terrains agricoles, une pauvreté rampante a envahi la région et la nourriture est devenue hors de prix.
A Tombouctou, le manque d’unités industrielles est tout de suite remarquable pour le visiteur étranger. Deuxième grande ville du nord du pays, la ville ne compte qu’une seule boulangerie moderne et une usine de transformation de sel germe.
Commerçante et mère de famille, Aïcha Diarra est une brillante femme d’affaires qui n’a pas eu besoin de mettre les pieds à l’école. Elle tient une grande boutique de pagne au marché rose de Bamako qu’elle gère avec ses deux fils.
Le Mali est riche en minerais. Mais les professionnels sont mis à l’écart de l’exploitation de ce secteur. Ils ont décidé de créer un syndicat professionnel : « Groupement des professionnels du secteur minier ».
Les infos provenant de plusieurs localités maliennes ne cessent de rapporter que la spéculation foncière bat son plein. Les réclamations se multiplient contre les injustices. Les paysans pauvres et les petits propriétaires en paient les frais.
Malgré la modernisation peu à peu de la capitale malienne, il y a des petits métiers qui ont encore de longs jours devant eux. C’est le cas de la blanchisserie traditionnelle. Grâce à des jeunes hommes, qui en quête de boulot s’y adonnent, elle résiste toujours. Ces blanchisseurs sont pour la plupart des natifs des régions du nord du pays.
L’insalubrité est en pleine expansion dans la capitale malienne. A côté des immondices, cohabitent ceux pour qui les déchets représentent une véritable mine d’or.
Avant que le Mali ne bascule dans le terrorisme, le pays dogon et notamment «la falaise de Bandiagara » étaient la destination de milliers de touristes occidentaux.
Chassés par la sécheresse, les éleveurs de la région de Tombouctou grossissent les rangs des réfugiés maliens en Mauritanie.
Djoubaly, le matin. Le quartier parait vide de ses hommes. Ils avaient quitté dès les premières heures de la journée à destination du réservoir de leur pain quotidien et celui de leurs familles.
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