La rencontre de présentation a connu la participation d’une kyrielle de journalistes, activistes, hommes et femmes de diverses horizons.
Réalisée par l’Institut de la Diversité Médiatique en partenariat avec les lauréats de l’ISIC (Institut Supérieur de l’information et de la Communication), l’Association « Intilaka » et avec l’appui de l’ambassade de l’Angleterre au Maroc, cette étude s’inscrit dans le cadre du programme « My voice matters » visant le renforcement de la participation et de la représentativité de la femme aux élections.
L’étude s’est focalisée sur cinq objectifs. Le premier étant l’évaluation de la présence quantitative et qualitative des hommes et femmes dans les médias, lors des élections. Le deuxième objectif a permis d’évaluer la présence des stéréotypes sur les femmes dans les contenus médiatiques. Le troisième objectif, s’est penché pour sa part, sur l’évaluation de la couverture des thèmes liés à l’égalité homme/ femme alors que le quatrième objectif tracé a mis l’accent sur l’évaluation de la sensibilisation aux affaires du genre dans les différents types journalistiques. Le dernier objectif étant l’évaluation du traitement de la violence basée sur la discrimination sexuelle et la violence élective à l’égard de la femme.
Intervenant à cette occasion, l’ambassadrice du Royaume-Uni, Karen Betts, a mis l’accent sur l’importance des projets initiés par le MDI (Media Diversity Institute).
« Le MDI est en train d’enraciner la culture de la tolérance et de l’acceptation de la diversité dans la région MENA (Middle East and North Africa ) », a-t-elle dit.
Elle a également félicité la journaliste de Dune Voices, Maimouna Saleck (Mauritanie), qui a gagné récemment le prix d’Anna Lindh par son article « Etudiants étrangers des mahadras en Mauritanie: Entre Candidats au djihad et clandestins”.