« Source d’eau » en berbère, Tamentit dans la wilaya d’Adrar (1 430 km d’Alger) dort sur des secrets toujours impénétrables.
Ils sont des milliers, ces marocains en situation irrégulière, notamment des artisans dans le bâtiment et la boulangerie qui contribuent, sans publicité, à l’édification d’un pays.
En 2005, les pouvoirs publics ont entrepris de construire 100 locaux (appelés pompeusement « les locaux du président ») dans chaque localité du pays pour endiguer le chômage.
Ils sont nombreux, ces enfants, quoique nés en Algérie de mère algérienne… mais de père subsahariens irréguliers, qui sont privés d’école et d’autres droits dont bénéficient les mêmes mômes du pays d’accueil. Le droit du sol n’existe pas en Algérie. Alors, que serait-ce pour les enfants de migrants, nés ici ou ailleurs ?
Ironie du sort, le camp informel des subsahariens irréguliers est situé juste… en contrebas du service régional de la police des frontières.
La consommation de drogue dans le milieu scolaire est devenue un phénomène inquiétant, surtout qu’elle a engendré une hausse de la violence.
Dans les wilayas du sud algérien, ce sont plus de 800.000 bambins qui ont repris le chemin de l’école le 4 septembre 2016.
Il est peut-être écrit quelque part que, quoique géographiquement très près l’un de l’autre, l’Algérie et le Maroc s’éloignent de plus en plus, chaque matin que le jour se lève.
Pour l’événement 2011 « Tlemcen, capitale de la culture islamique » l’Etat algérien a entrepris des travaux de restauration de sites historiques en y mettant des moyens colossaux.
"Des petits qui assument les responsabilités des grands"… Voici la description la plus précise qu’on pourrait faire de plusieurs dizaines d’enfants du Chlef.