Dans la matinée du dimanche 23 décembre 2012, le mouvement extrémiste « Ansar Addine » (Les Défenseurs de la religion) détruisit, en collaboration avec l’organisation d’Al Qaïda au Maghreb Arabe (AQMI), de nombreux sanctuaires dans la ville historique de Tombouctou.
Bon nombre d’habitants des villages et campagnes situés à la frontière du Mali avec la Mauritanie, vivent des tourments quotidiens liés à la difficulté de se ravitailler en eau potable, dans la mesure où ils recourent aux puits creusés traditionnellement et où il est très difficile d’atteindre le niveau de l’eau.
Avec le déclenchement de la guerre dans leur pays, les réfugiés maliens ont pu constater l’impuissance des principales figures politiques du pays, aussi bien celles du gouvernement de Bamako que celles des Mouvements Azawadiens qui réclament l’indépendance du nord du pays (l’Azawad). Cette situation était prévisible pour les réfugiés dispersés par la guerre et éparpillés dans les divers camps régionaux et internationaux.
Des milliers de malades dans la région d’Azawad au nord du Mali souffrent de la difficulté d’obtenir les médicaments dont ils ont besoin. Cela est dà» à un approvisionnement irrégulier ou totalement absent dans les modestes dispensaires de santé de base situés au fin fond du désert aride.
Obligés à quitter leurs territoires suite à l’envahissement du Nord du Mali par les milices terroristes, une bonne partie de ces Maliens se sont réfugiés au camp de Mberra sur la frontière mauritanienne. L’accord de paix, signé récemment à Alger et Bamako, ne les a pas définitivement tranquillisés. La question du retour hante désormais les réfugiés qui préfèrent rester dans les camps à une vie de traqués chez eux.
La région de Kidal est sous le contrôle des mouvements armés de l’Azawad qui ont chassé le gouvernement malien de cette région, en réclamant une large autonomie pour le Nord du Mali.
Depuis toujours, des gens se sont perdus dans le désert. Par le passé, on avait recours à des experts en poursuite des traces pour les retrouver. De nos jours, dominés par les nouvelles technologies, un message sur WhatsApp suffirait pour constituer toute une équipe de recherche. Une fois constituée, cette équipe couvre une zone géographique étendue pour s’assurer d’une issue heureuse de l’histoire.
La populationdu village Tejerert souffre du manque de développement en plus de la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis 2012. Reportage dans ce petit village perdu dans le grand Nord du Mali.
L’occupation du nord du Mali depuis 2012 par des groupes armés extrémistes a poussé de nombreux maliens à se réfugier dans les pays voisins, et surtout à se déplacer vers le sud du pays. Les plus vulnérables de ces déplacés sont essentiellement les femmes et les enfants.
Au Mali, les textes de loi promulgués pour la protection de l’enfance, n’ont pas empèché la survie de la mendicité infantile, un fléau qui se poursuit depuis plusieurs décennies et qui touche des milliers d’enfants.