Au lendemain du meurtre d’un jeune ouargli poignardé par un Nigérien, la montée en puissance d’un rejet populaire vis-à-vis des migrants subsahariens a poussé l’Algérie à déporter prés de deux mille d’entre eux à Tamanrasset, ville frontalière de l’extrême sud du pays.
Des agglomérations se font face. D’un côté Ahfir la Marocaine, de l’autre Boukanoun, l’Algérienne. L’Oasis Figuig, à l’extrême est du royaume et Béni Ounif, sud ouest algérien. Elles sont séparées par des tranchées et un grillage. Toutes interpellent leurs gouvernants « Non à la construction de la barrière sur nos terres ! Non à l’embargo ! »
Ce n’est pas un hasard si l’Algérie refuse de voir la Libye devenir le théâtre d’une intervention militaire internationale anti-Deach. L’explication se trouve d’abord dans le chaos indescriptible sur lequel a débouché l’opération de renversement de Mouammar El Gueddafi, en 2011. Une opération menée par le couple franco-britannique et appuyée par le Qatar. Mais il n’y pas que cela.
Le phénomène de l’immigration clandestine à partir des pays subsahariens vers l’Algérie s’accroît de plus en plus ces dernières années. La présence des immigrés comme l’une des composantes de la mosaïque sociale devient même une réalité incontestable.
Bien qu’acculés et continuellement harcelés, les réseaux de contrebande continuent à résister. Ils ont même fini par développer des parades. Il faut dire que la contrebande est, depuis de longues dates, une pratique bien organisée et, qui plus est, dispose de complicités de part et d’autre de la frontière entre le Mali et l’Algérie.
Les nomades des zones frontalières algériennes souffrent de la situation sécuritaire tendue dans le Nord-Mali, particulièrement après la fermeture des frontières entre l’Algérie et le Mali.
24 Aoà»t 1994. Deux personnes armées de nationalité française entrent dans le hall de l’hôtel Atlas Asni et tirent à bout portant sur deux touristes espagnoles, les tuant sur le coup.
Le dernier rapport de l’organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) publié début 2015, indique que «le Maroc est toujours le premier producteur de résine de cannabis du continent africain, principalement à destination de l’Europe.»
Dune Voices est un projet de l'Institut de diversité médiatique (MDI).
Dune-voices se propose de fournir des reportages fiables et approfondis en provenance du Sahara. Le projet s'intéresse particulièrement aux questions telles que les conflits, la sécurité, la condition des femmes, la jeunesse, les minorités ethniques et religieuses, ainsi qu'à d'autres problématiques, permettant de donner la parole aux groupes marginalisés et aux habitants ordinaires du Sahara, souvent oubliés par les médias traditionnels. Consultez media-diversity.org