Les tractations semblent se diriger en Libye vers l'installation du gouvernement de Fayez Sarraj à Tripoli malgré l'absence de forces régulières dans la Capitale libyenne et le refus d'une partie des milices armées sur place de l'accord de Sekhirat, signé le 17 décembre 2015 par les différentes factions libyennes sous l’égide de l’ONU.
Dès les premiers jours du soulèvement révolutionnaire survenu à Benghazi au mois de février 2011, plusieurs noms féminins se sont illustrés et fait connaître sur la scène des protestations. Parmi ces noms, et pour ne citer que quelques exemples seulement, figure celui de feue Saloua Boukaikis, morte en martyre, de Dr. Hana Esseddik el kallel, de Professeure Abir Emnina, de Dr. Leila Boukaikis…etc.
Avant l’attaque de lundi, les terroristes de Daech misaient gros sur le ralliement des jeunes de Ben Guerdane, chômeurs et marginalisés. L’échec de cette tentative d’installer un émirat islamique en Tunisie pousse à réviser les projections des uns et des autres.
« Il m’arrive des moments ou je ressens une peur insurmontable, où j’ai l’impression que je suis une proie facile pour quiconque chercherait ma peau. Mes mouvements sont désormais circonscrits et j’ai peur de me rendre dans les lieux publics que j’avais l’habitude de fréquenter à Tripoli ; je n’y vais plus car préfère éviter les ennuis… Je sais très bien que tout peut arriver, notamment avec la prolifération des armes à feu, la généralisation du chaos et l’incitation au meurtre… ».
Le Monde a rapporté dans une récente édition que des forces spéciales françaises opèrent en Libye en catimini. Les troupes de Haftar disent par contre qu’ils n’ont reçu aucune aide étrangère pour déloger les troupes de Daech de Benghazi et Ajdabia.
La Libye ne parvient pas encore à se stabiliser, cinq années après la chute d’El Gueddefi. Partis politiques et groupes armés peinent à réussir une transition démocratique et installer des institutions permanentes du nouvel Etat. Quatre gouvernements sont passés par là sans succès.
Dans les villages de Hizoua, Sakiet Sidi Youssef et Hydra, sur les frontières tuniso-algériennes, ou Dhehiba et Ras Jedir, sur les frontières tuniso-libyennes, il n’y a que l’école, l’hôpital et les postes de police ou de frontières qui rappellent de l’identité nationale tunisienne de ces régions. Pourtant, l’économie locale est très active.
Au fond du Sahara, derrière les dunes de sable, une voix inaudible : celle de Rebiana, cette localité située au sud-est du pays, à 1700 km de Tripoli et à 150 km de la ville de Kofra.
Depuis sa renaissance, la mairie de Toubrouk ne cesse de faire face à de nombreux problèmes dus à l’absence d’un budget constant et le blocage des projets d’investissement à cause des violations du plan national, ainsi que le pillage des domaines de l’Etat, selon le doyen de la municipalité, Neji Mazek.
Des problèmes d’infrastructure, d’équipements et de médicaments touchent le centre médical de Toubrouk depuis la révolution du 17 février. Une souffrance que partagent citoyens et staffs médicaux. L’hôpital dépasse régulièrement sa capacité maximale d’accueil.