Premier employeur à Agadir, le secteur touristique connaît une dégringolade sans précédent. Problèmes structurels ou répercussions du terrorisme ? Les réponses des professionnels de la destination divergent dans leur diagnostic de la situation.
La stratégie de réalisation du nouveau modèle de développement des provinces du sud, visant à promouvoir l’économie, a été lancée samedi 7 novembre. Ces provinces sont marginalisées sur plusieurs niveaux.
Habillées de tout ce qui peut couvrir leurs maigres corps chétifs du haut de la tête jusqu’au bas des pieds, deux jeunes syriennes originaires de Hama se tiennent au carrefour d’une rue d’Agadir tendant la main aux voitures qui s’arrêtent au feu rouge dans l’espoir que leurs regards suppliants et leurs passeports syriens parviennent à convaincre les conducteurs de leur jeter quelques dirhams… Affublées de deux prénoms étranges, "Barghoutha" et "Bagdad" ont été jetées par les vents d’une même adversité sous les feux d’un même sort : celui de se tenir debout en pleine rue et de quémander quelques dirhams sous le soleil de plomb d’un pays qui n’est pas le leur…
Quand on évoque dans une société donnée le phénomène des « arches de la mort », C’est pour parler de ces embarcations qui, tous les jours, lorsqu’elles ne livrent pas les enfants en pâture aux requins, les tuent en les noyant au fonds des océans. Ce sont aussi les récits terrifiants de ces jeunes qui ont tenté le diable et qui lui ont échappé miraculeusement et ce sont enfin tous ces cadavres difformes que la mer finit par recracher… Dunes Voices se fait l’écho des voix que la douleur étouffe, celles des mères meurtries qui guettent, le cœur en miettes, une nouvelle : celle de la mort du petit qui s’est brûlé les ailes attiré par les lumières d’outre-mer ou celle de son salut. Cette attente infernale et interminable dure parfois plusieurs mois …
Malgré les efforts consentis jusqu’ici et la multiplication des programmes et des Fonds, la déperdition scolaire des jeunes filles dans le milieu rural reste un défi majeur pour le Maroc.
Nouant douloureusement les fils secrets de leurs souffrances et de leurs souvenirs cruels, elles tissent leurs histoires brodées de beaucoup de peine et de peu d’espoir. Leurs récits diffèrent selon les détails qui les composent et selon l’accent dans lequel ils sont relatés. Une trame commune les relie toutefois : le fait que ces femmes soient toutes des mères célibataires vivant dans une seule et même patrie où leur droit de vivre pleinement cette maternité se trouve confisqué pour la seule raison qu’elles soient devenues mères en dehors de l’institution du mariage.
Même heure, même endroit : le carrefour proche de l’école "Jérusalem", au bout de la rue Mehdi Ben Toumert à Guelmim. C’est là que ce quinquagénaire a pris l’habitude de se tenir debout tous les jours, infatigable et assidu, sans faillir à son rendez-vous annuel… ou du moins rarement...
Des données choquantes ont été révélées récemment lors d’une conférence de presse tenue par des activistes femmes dans la capitale marocaine Rabat autour du thème « Femme et corruption ».
La ville de Casablanca compte, à elle seule, plus de 125 mille vendeurs ambulants. Déménageurs et vendeurs de légumes, de pain et autres denrées, « occupent », selon l’expression juridique, les lieux publics et contribuent à en défigurer l’esthétique et à y entraver la circulation. La rue et les trottoirs sont pourtant les lieux où ils puisent leur unique source de revenus, lieux que le gouvernement d’Idriss Jettou a voulu déplacer en lançant un projet qui a coûté des milliards de dirhams, en vain.
C’est une initiative sans précédent au Maroc. Des taxis sont apparus avec, sur leurs vitres arrières, les inscriptions : « Transport gratuit pour les personnes handicapées », « Les personnes handicapées sont transportées gratuitement», ou encore « C’est gratuit pour les personnes handicapées »…