Dans la ville de Laâyoune, et pour la saison 2014-2015 seulement, le centre Om Essaâd pour l’Accueil et l’Ecoute des Femmes Victimes de Violence a enregistré 330 cas de violences conjugales. Ce chiffre qui comprend des cas d’abus physiques, psychologiques, matériels et moult autres types est trop élevé pour une société qui nie l’existence d’agressions systématiques à l’encontre des femmes.
Être maçon est l'un des métiers les plus difficiles à exercer, surtout sous les multiples variations météorologiques qui se produisent fréquemment dans la ville de Laâyoune.
«Je suis tombé amoureux du Maroc. J’adore le Maroc qui est un pays ouvert et qui mérite qu’on travaille le développer davantage ». C’est ainsi que Marcel Omyeto commence ses propos. Omyeto est émigré de la République démocratique du Congo. Il est arrivé au Maroc, passant par Oujda, il y a dix ans. Il est aujourd’hui Secrétaire général du premier Syndicat des travailleurs émigrés.
Au cours des dernières années, de nombreuses chaînes satellitaires arabes ont investi dans la production de feuilletons. Ces feuilletons mettent en avant la culture des nomades et bédouins. Des pays, comme l’Egypte et la Syrie, sont largement en avance. Au Maroc, la situation semble être complètement différente.
Ils ont peur. Ils implorent toute voiture passant vers Ceuta. Ils supplient son conducteur. Mais, aucun chauffeur ne veut s’arrêter. La route est constituée d’une gigantesque forêt inoccupée. Ces candidats africains à l’immigration clandestine ne cessent de tenter leur chance, malgré l’absence de toute aide. C’est en quelque sorte la détermination du désespéré. Il ne dispose plus d’espoir. Et pourtant, il s’accroche, infatigablement et sans cesse.
Les habitant du vieux palais d’Alnif, «Ighram Akdim», régulièrement touché par les inondations, comme celles d’il y a quelques mois, vivent dans une perpétuelle crainte. Leurs maisons sont délabrées à cause des inondations qu’a connues le sud-est de la ville.
«Nous nous plaignons dans cette zone reculée, de l’absence des infrastructures indispensables pour l’exercice de notre passion et l’éclosion de notre talent dans le domaine sportif». C’est ainsi que s’exprime Anas Zerouali, 17 ans, de la ville de Tinghir. Le jeune homme chatouillait un ballon usé, en compagnie d’un petit groupe d’amis.
Ici c’est Tazart, le «figuier» en dialecte berbère. C’est un vieux village. Il dort au pied d’une des pentes de la montagne «Bani» dans le sud-est du Maroc. Il n’est pas loin d’une petite ville dénommée Tata.
Les populations de Douar Azghour, du département d’Alnif, à Tinghir, font face, depuis plus de quatre mois, à la pollution de l’eau potable. Elles ont peur pour leur santé et celle de leurs enfants, notamment en l’absence d’autres sources d’eau qui puissent satisfaire leur besoin.
Il est 15h. On est à Bab El Had, sous les murailles de Rabat. Une marée humaine s’étale le long du parcours entre l’Avenue Mohamed V et la Place Bab El Had. parmi la foule, de jeunes migrants subsahariens sont facilement identifiables: des visages pâles, pleins de désolation, de tristesse et d’angoisse.