Tanger est la seule ville d’Afrique qui constitue un point d’intersection entre la Méditerranée et l’Atlantique. C’est à partir de Tanger que débute le continent africain. Les pieds de Tanger forment l’extrémité de la lithosphère. Et à moins d’une heure de vol d’oiseau, commence un autre continent.
Le constat est unanime chez un nombre important de jeunes du sud-est du royaume : la pauvreté et la langue d’apprentissage dans les universités constituent les principaux handicaps qui empêchent les jeunes de la région de poursuivre leurs études universitaires.
Je l’avais rencontré auparavant près de «Casa Voyageurs». Il s’approche de moi. Il pleut légèrement, ce soir si froid à Rabat. Ces signes ont changé un tout petit peu. Il est devenu plus mince. Mais, ses vêtements de laine sont plus propres par rapport à ceux, légers, qu’il portait il y a quelques mois lors de notre entrevue à Casablanca. La seule chose qui n’a pas changé en lui c’est sa politesse qui caractérise ses demandes d’aides entrelardées de dialecte marocain.
Réveillons, poésie et chants en dialecte hassaniya, c’est ainsi que Naïma a l’habitude de passer ses soirées, en compagnie de ses amies.
«Dans le passé, nous nous accusions mutuellement de mécréance. Après que nous sommes venus ici, au Maroc, nous nous sommes rendu compte que c’est inadmissible dans l’islam». Ainsi parle Mohamed Issa Coulibaly, imam malien du deuxième groupe bénéficiaire de la formation continue qu’abrite le Centre de formation des imams au Maroc.
Malgré les quelques rénovations réalisées après les récentes inondations au Maroc, les populations de Sidi Ifni et des communautés voisines se plaignent de la dureté de leur vie. Elles évoquent notamment les délestages répétitifs d’eau et d’électricité et l’arrêt de la réhabilitation de l’axe routier national menant à Guelmim (la porte du Désert).
Dans une société kabyle patriarcale qui exclut la femme handicapée et sous-estime ses capacités à fonder une famille et assumer ses responsabilités, le handicap n’a pas empêché Fatma Al Msaâdi de travailler et d’être active sur le terrain caritatif en devenant présidente de l’Association d’Aide aux Personnes Handicapées, plus connue sous l’abréviation « LADEF ».
« Le cri d’un enfant me ramena vers la vie »… C’est avec cette étrange phrase que Donia résume le récit de la dernière de ses multiples tentatives de suicide et qui remonte à plus de huit ans.
Derrière nous, à 90 km environ, la ville de Taroudant. Devant nous, les montagnes du grand Atlas nous accueillent fièrement avec, dans les bras, la fleur du sud, Taliouine, cette ville montagne à l’activité agricole et dont la renommée va plus vite que le temps et plus loin que les frontières.
Le problème de la formation continue dans le secteur des médias n'est pas sans rapport, dans les régions sahariennes en général et dans la ville d'El Ayoun en particulier, avec le problème du développement et les difficultés socio-économiques qui poussent de nombreux talents jeunes à émigrer vers le Nord dans l'espoir de réaliser leurs rêves d'obtenir enfin un poste de journaliste.