«Maman promet régulièrement de m’amener voir mon père mais plus le temps passe, plus je me rends compte du fossé qui me sépare de ce papa distant. Devenue majeure, j’ai compris que les adultes ont des secrets jalousement gardés que je ferai mieux d’ignorer.
L’éducation en Mauritanie connait un vrai revers depuis des années, malgré les efforts de l’Etat à améliorer ce secteur, en déclarant l’année 2015 « année de l’éducation ».
L’excision des filles est une vieille coutume ancrée dans la société mauritanienne, dont la diffusion est due à la fausse interprétation de la religion musulmane, avant de se transformer en une coutume sociale répandue chez toutes les communautés mauritaniennes.
Situé à 25 km à l’est de la capitale mauritanienne, le village de «Tifirit » était, depuis sa création en 1981, une véritable source d’air pur et un refuge pour tous ceux fuyant la chaleur infernale de la capitale pendant l’automne et l’été.
« Notre école a été créée il y a quinze ans sans qu’aucun de ses élèves ne puisse dépasser le cap du deuxième cycle. Faute de pouvoir poursuivre leurs études (structure pédagogique incomplète) nos enfants retombent inévitablement dans l’ignorance. Ici on est analphabète de pères en fils » lance Mohamed Lemine Ould Aleya, chef de village de Lemghaitaa Kelelthor.
Même si l’année scolaire 2014-2015 a été consacrée « année de l’enseignement en Mauritanie », le secteur de l’éducation traîne toujours de profondes lacunes structurelles qui font que tous les acteurs du système éducatif, élèves et enseignants, vivent dans des conditions plus ou moins difficiles, selon l’environnement et l’établissement scolaire dont il est question.
Dans un centre de recensement situé au sud de la capitale Nouakchott, la jeune Mariam nous raconte comment elle s’est retrouvée marquée à vie du sceau de la honte, et cela où qu’elle aille et sans qu’elle n’ait eu la moindre responsabilité dans cette situation. Elle est venue à la vie, nous dit-elle, du fruit d’une relation illégale qui avait uni sa mère à un homme. Aussi fait-elle partie de ce qu’en Mauritanie on appelle les « Froukha » (Bâtards).
Classée patrimoine mondial par l’UNESCO, Tichit, cité historique située aux confins du désert mauritanien à la lisière de la Majabat El Koubra, fascine ses visiteurs par son architecture pittoresque, ses bibliothèques aux manuscrits millénaires et par l’hétéroclisme de sa population fruit d’un brassage de peuples venus de différents horizons.
En Mauritanie, les personnes atteintes d’albinisme ne vivent pas dans les mêmes conditions que celles qui souffrent de la même maladie dans plusieurs autres pays africains. En Tanzanie par exemple, les malades mènent une vie particulièrement difficile.
A 250 kilomètres à l’est de la capitale mauritanienne Nouakchott, sur « la Route de l’Espoir » qui est la route goudronnée la plus longue de Mauritanie, se situe le centre médical régional d’Aleg. Il s’agit de l’établissement de santé le plus important de cette province située au carrefour des régions de l’est et du sud, ainsi que de certaines régions du nord du pays.
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