Malgré la prévalence du célibat chez les jeunes filles issues des castes que la société mauritanienne qualifie de nobles, ces femmes ne jouissent pas de la liberté de choisir leurs époux. Ce qui fait d’elles des victimes de «la supériorité» de leurs propres castes.
La promulgation d’une nouvelle Loi sur les grèves dans les établissements publics en Mauritanie, a été accueillie par un rejet farouche de la part des syndicats, qui ont publié un communiqué commun critiquant le projet et accusant le gouvernement de n’avoir pas procédé à des consultations avec les partenaires sociaux avant l’adoption d’une telle Loi.
Il est courant de voir dans les rues de Kiffa des enfants maliens de moins de 10 ans mendier n’importe quand. Ils vivent dans les rues n’importe comment. Ils dorment n’importe oà¹. Ils mangent n’importe quoi.
Connues et surtout médiatisées en milieu maure, les séquelles de l’esclavage ont tout le temps existé dans les diverses communautés mauritaniennes (Maure, Hal poular, Soninké, Wolof). En milieu Soninké, elles sont masquées, voire déguisées.
La Mauritanie a adopté, il y a un an, une feuille de route visant à mettre fin définitivement aux séquelles de l’esclavage. La feuille de route sera appliquée en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies et avec la participation de la Société civile.
Répandue en Afrique du Nord et de l’Ouest, la Tijaniyya jette les ponts de rencontres entre les peuples maghrébins et subsahariens. Mais elle est, à l’instar des autres confréries soufies, la bête noire des salafistes.
En 2014, la Mauritanie a pris une mesure notifiant que désormais l’enseignement est réservé aux Mauritaniens. Une mesure qui risque de pénaliser plus d’un migrant qui œuvre dans ce domaine.
Les mahadhra mauritaniennes - appelées jadis universités du désert, définies aussi comme écoles coraniques traditionnelles - sont suspectées d’alimenter les filières radicales, extrémistes régionales et internationales.
Dans la province d’El Brakna, au centre de la Mauritanie, un avenir incertain attend des centaines d’enfants qui ont quitté très tôt les bancs de l’école pour entamer, à bord de simples carrioles, un long et pénible voyage à la recherche d’un moyen de subsistance qui, en améliorant leur situation financière difficile, leur permettrait ainsi qu’à leurs familles de vivre décemment.
Dans la banlieue est de la ville d’Aleg, capitale de la province centrale de Mauritanie, plus de 300 familles se sont établies dans un campement de fortune après avoir émigré de leurs régions du fin fond de la campagne, fuyant la sécheresse qui, à l’été 2012, a frappé de vastes étendues du pays et emporté des centaines de têtes de bétail entre bovins et ovins, ce qui signifie la perte de la principale source de revenus de la population rurale des provinces nord et du sud de la Mauritanie.
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