Ils ont entre 17 et 20 ans. Ils sont nés en plein embrasement qu’a connu l’Algérie pendant les années 1990.
Quand des ouvriers subsahariens parlent de racisme et de xénophobie qui rend de plus en plus difficile la vie en Algérie pour ces réfugiés économiques, des étudiants issus de ces pays tiennent un discours plus nuancé. Certains d’entre eux semblent plus reconnaissants envers le pays qui leur a offert la possibilité de faire des études supérieures qu’ils n’ont pas eu la chance d’accomplir dans leur propre pays.
Il est des métiers qui se meurent en silence. Et l'artisanat, particulièrement le tapis, un des atouts économiques et artistiques de Tlemcen, naguère, n'est plus, aujourd’hui, que l'ombre de lui-même.
Des centaines d’agriculteurs du gouvernorat de M’sila se trouvent incapables de continuer à cultiver leurs terres. Confrontés à une bureaucratie insoutenable, ces fermiers craignent d’être contraints de délaisser leurs terres, ce qui les privera de leur unique source de revenus. Les fermiers de M’sila affirment, d’ailleurs, que tous leurs efforts de résoudre le problème de l’irrigation, à titre d’exemple, se sont révélés vains, à cause des entraves bureaucratiques.
Un nouveau phénomène est en train de proliférer en Algérie : l’accouchement à domicile. De plus en plus de femmes préfèrent accoucher chez elles plutôt que dans un hôpital. Elles estiment que « c’est la meilleure façon d’accoucher, entourées de leurs familles ». Certaines y voient un retour aux sources. Une sorte de bénédiction pour le foyer familial.
Le manque de confiance ne cesse de s’approfondir entre les Tunisiens et leur classe politique, comme le confirme le sondage entrepris par le cabinet Elka Consulting. 52,8 % des interviewés sont dans le doute, notamment dans le Sud tunisien et les zones marginalisées, qui ont constitué la colonne vertébrale du soulèvement du 14 janvier 2011.
Perché dans les montagnes et blotti au pied de la sainte Lalla Setti, le minuscule village de Beni Boublen, dans la wilaya de Tlemcen (ouest algérien) continue de susciter la curiosité. Tant sa configuration géographique incite à la réflexion, à la méditation…
L’Unicef estime à 400 000 le nombre d’enfants qui travaillent. Un chiffre inquiétant qui se multiplierait par trois, selon des associations de défense des droits de l’enfant.
Fini le temps où Oued Righe (la ville de Toughourt et ses environs) était un pôle touristique… Après des années d’essor durant lesquelles la région était une destination privilégiée pour les visiteurs grâce notamment à ses paysages fascinants, les choses ont changé… Et pour cause.
La mendicité s’internationalise à Alger. Après des années où les Algériens faisaient, à eux seuls, la manche dans les rues d’Alger, c’est autour des Syriens et autres Maliens d’envahir les villes algériennes, notamment la capitale où les conditions de vie sont meilleures. Les mendiants ont de l’espoir d’obtenir leur pain.