Les communautés sont organisées comme de véritables Etats, mais sans hymnes, ni emblèmes. Une sorte de sixième continent destiné à exister au gré des destins d’êtres humains dont la religion est : partir !
Après l’adoption de la nouvelle Constitution au début du mois de février, le débat est clos en Algérie en ce qui concerne la reconnaissance constitutionnelle de la langue amazighe comme langue officielle du pays. Un autre débat s’ouvre cependant au sujet de l’utilisation en pratique de cette langue dans l’enseignement et dans l’administration. Car, si cet événement est perçu par les activistes amazighes comme un acquis de grande importance, il n’en demeure pas moins qu’il lance des défis audacieux quant à la concrétisation de ce statut et quant à l’intégration dans les programmes d’enseignement, à partir de la rentrée prochaine, de cette langue qui est en même temps un patrimoine commun à tous les Maghrébins sans exception.
Au lendemain du meurtre d’un jeune ouargli poignardé par un Nigérien, la montée en puissance d’un rejet populaire vis-à-vis des migrants subsahariens a poussé l’Algérie à déporter prés de deux mille d’entre eux à Tamanrasset, ville frontalière de l’extrême sud du pays.
Dans une ville située à 140 kilomètres de la province algérienne d’Ouargla, vit l’étudiante Naziha Ghattas. Les nombreuses qualités qui les distinguent des autres étudiantes de sa ville ont fait que cette jeune trentenaire soit considérée par les habitants comme un véritable miracle.
« Tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé. L'Etat assure la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques ».
Des agglomérations se font face. D’un côté Ahfir la Marocaine, de l’autre Boukanoun, l’Algérienne. L’Oasis Figuig, à l’extrême est du royaume et Béni Ounif, sud ouest algérien. Elles sont séparées par des tranchées et un grillage. Toutes interpellent leurs gouvernants « Non à la construction de la barrière sur nos terres ! Non à l’embargo ! »
Un Algérien originaire du Nord d’Algérie a visité le village d’Amor (140km au nord du gouvernorat d’Ouargla). Il n’y a trouvé ni un café ni un restaurant. Dans ce village qui vient de célébrer le 100e anniversaire de sa construction, il y aune absence quasi-totale des services de loisir, à l’instar des terrains de foot, des cafés, des salles de sport, etc…
En Algérie, la polygamie n’est pas interdite par la loi. Les hommes désirant se lier avec une seconde épouse doivent néanmoins avoir l’assentiment de leur première femme. Le Code de la famille, révisé en 2005, limite par ailleurs la polygamie à des cas précis tels que le «handicap de la première épouse ou son incapacité à procréer ». C’est pourquoi l’autorisation de 2ème mariage est accordée par un juge après consultation de la 1ère épouse.
Ce n’est pas un hasard si l’Algérie refuse de voir la Libye devenir le théâtre d’une intervention militaire internationale anti-Deach. L’explication se trouve d’abord dans le chaos indescriptible sur lequel a débouché l’opération de renversement de Mouammar El Gueddafi, en 2011. Une opération menée par le couple franco-britannique et appuyée par le Qatar. Mais il n’y pas que cela.
Les habitants du village agricole de Taghermbayt situé à 17 km au sud de la commune de Tamanrasset craignent d’être totalement envahis par les eaux usées provenant des canalisations du chef-lieu de la province. En effet, le village est cerné par une ceinture d’eau sale qui inonde la terre.