Qui pourrait imaginer qu’à l’intérieur d’une ancienne mosquée de Marrakech, l’on procède depuis 600 ans à la vente à la criée d’anciens manuscrits, dont certains en provenance du Mali, de la Mauritanie ou du Niger.
La tension est devenue vive sur tout le Nord malien depuis le lundi 27 avril quand les troupes proches du gouvernement central (GATIA) ont chassé de la ville de Ménaka, les forces de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Deux jours plus tard, deux militaires et un enfant ont été tués à Goundam, située à 100 kilomètres de Tombouctou.
Divers facteurs, le mariage précoce en tête, aggravent la condition des filles au camp de Mbéra des réfugiés maliens en Mauritanie. Cela se répercute négativement sur le taux de scolarisation des filles, déjà largement inférieur à celui des garçons.
Depuis l’occupation en 2012 du Nord du Mali par les groupes armés, plusieurs associations civiles se sont créées pour demander réparation, mais le processus prend du retard.
Les réfugiés maliens à Mberra vivent dans des conditions, matérielles et humaines, difficiles. Certains opportunistes s’en profitent pour exploiter les filles de ces réfugiés. Ils les épousent. Un mariage de façade. Un mariage qui sert à les recruter pour d’autres métiers. Des métiers qu’elles n’accepteraient pas volontiers.
Lalla Tahara est une femme handicapée battante. Son objectif dans la vie est de prouver que le handicap ne doit pas être un critère d’exclusion dans la société Tombouctienne qui pense que c’est une malédiction divine.
«Il arrive que tu voyages loin pour que tu découvres la richesse de ton histoire et de ta culture et aperçoives les valeurs des objets à proximité de toi Zaïla Sba’i, 40 ans, a répondu, il y a 6 ans, à une invitation du Paléo Festival Nyon en Suisse.
L’occupation du nord du pays en 2012 par des groupes armés extrémistes a poussé de nombreux Maliens à se réfugier dans les pays voisins, mais surtout à se déplacer vers le sud du pays.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Mauritanie est critiqué par une partie des réfugiés du camp de M’Berra. Ceux-ci accusent le HCR de les exclure des listes qui conditionnent le rationnement alimentaire distribué une fois par mois.
Après consultation de leur base, les groupes armés de l’Azawad ont formulé un certain nombre de points pour amender le projet d’accord de paix produit par la médiation Algérienne entre les parties en conflit au Nord Mali. Mais à Kidal, cet accord divise la population qui dans sa grande majorité réclame le retour de la paix.