Commerçante et mère de famille, Aïcha Diarra est une brillante femme d’affaires qui n’a pas eu besoin de mettre les pieds à l’école. Elle tient une grande boutique de pagne au marché rose de Bamako qu’elle gère avec ses deux fils.
Les habitants de la ville de Tombouctou, à l’extrémité nord-ouest du Mali, se plaignent de l’insuffisance et du faible niveau des services de santé présentés par l’état.
Les réfugiés maliens habitant au camp de Mberra à l’Est de la Mauritanie sont en désaccord quant au programme du retour volontaire annoncé par le Haut-commissariat des réfugiés relevant des Nations-Unies.
Le Mali est riche en minerais. Mais les professionnels sont mis à l’écart de l’exploitation de ce secteur. Ils ont décidé de créer un syndicat professionnel : « Groupement des professionnels du secteur minier ».
Les infos provenant de plusieurs localités maliennes ne cessent de rapporter que la spéculation foncière bat son plein. Les réclamations se multiplient contre les injustices. Les paysans pauvres et les petits propriétaires en paient les frais.
Tout le monde parle d’insécurité au Nord du Mali, notamment autour de Kidal et Tombouctou, surtout après 2012. Mais, rares sont ceux qui évoquent les souffrances des habitants de ces régions. Laquelle population réclame de l’intérêt de la part du gouvernement central de Bamako.
La rentrée scolaire pose chaque année le problème de l’incapacité d’une frange de la population malienne à faire face aux frais de scolarité.
L’approvisionnement en eau pose problème à Kidal. Les nappes tarissent à certaines périodes de l’année. Il y a aussi des difficultés par rapport au fonctionnement des générateurs des forages alimentant la ville. Les habitants se plaignent.
Les enfants de Kidal ne sont pas surs de reprendre le chemin de l’école dans les jours à venir. L’insécurité régnante dans la région rend hypothétique cette rentrée attendue depuis 2011 pour la plupart d’entre-eux.
Dans le nord du Mali, l’esclavage est souvent perçu comme un phénomène relevant de l’Histoire passée et n’ayant plus aucune existence de nos jours. Mais en vérité, il y a encore des individus qui croulent sous le joug de la servitude.