Dans un mois , l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger aura un an.
Les citoyens au Nord du Mali continuent à vivre dans la peur près d’une année après la signature des accords entre le gouvernement et les groupes armés. Pire encore, le nombre des braquages, d’une part, et des incidents militaires, d’autre part, ne cesse de se multiplier.
«Je vous en supplie, aidez moi à retrouver mon enfant…par pitié». C'est en ces termes, accompagnés de cris de douleur et de pleurs, que Kadidia, évoque le jour de la disparition de son enfant. Cela fait maintenant deux années qu’elle n’a pas eu des nouvelles de lui.
A l’instar de plusieurs villes maliennes, Tombouctou, située dans l’extrême ouest du pays, vit une multiplicité de religions à l’heure d’une propagation ethnique qui touche tout le pays. Les chrétiens du Mali représentent, selon les statistiques de l’église, 5% du total des habitants, dont seulement mille catholiques.
Faisant partie des 36 communes rurales du cercle de Kati, Djalakorodji est limitée à l’Est par Sangarébougou et Nafadjé, à l’Ouest par la ville de Kati, au Nord par la commune rurale de Safo et au Sud par Bangoni. Djalakorodji est composée de trois villages.
Chaque année, les bénéficiaires des logements sociaux de Bandiagara et les habitants du quartier dit «Lafiabougou» sont confrontées à un problème d'eau récurrent.
Avant que le Mali ne bascule dans le terrorisme, le pays dogon et notamment «la falaise de Bandiagara » étaient la destination de milliers de touristes occidentaux.
La guerre a eu un effet catastrophique sur la gestion des villes du nord du Mali. Dans de nombreuses localités, les services publics de base ne sont plus assurés, ce qui pénalise gravement les populations.
Souffrant de l'absence des outils de travail, le paysage médiatique dans la ville de Tombouctou, située à l'extrême Nord-ouest du Mali, est quasi-archaïque. Selon les dires de la majorité des gens du métier, certaines radios locales ne possèdent même pas des équipements modernes de diffusion ni des outils de production, ce qui entrave tout espoir de communication avec les auditeurs.
Les femmes de la province de Bandiagara sont au bord la révolte. Leur colère n’a pas pour origine l’insécurité qui règne dans la région ou encore la cherté de la vie. Le problème est d’un tout autre ordre. Elles sont furax tout simplement contre leurs époux. La raison ? Et bien ces messieurs ne semblent pas trop pressés à officialiser leur mariage.