Extrême pauvreté, errance imposée et illettrisme obèrent l’avenir de cette communauté africaine ayant trouvé provisoirement refuge en Algérie.
Dans le village de Beldet Omar, situé à 140 km du siège du gouvernorat de Ouargla, Ammar commence tôt le matin son travail routinier, consistant à veiller à la propreté des rues. Un travail confié par la municipalité dans le cadre d’un programme annuel renouvelable de propreté. Il commence à 8 heures du matin par ramasser les ordures, les déchets des marchés et ce que jettent les passants par terre le long de la rue principale et ses artères, et ce pendant un mois entier.
Grand passionné de chasse, Mohamed passe le plus clair de son temps dans les maquis de la région Tizi-Ouzou à la recherche de gibier. Toutefois, et contrairement à certains de ses « collègues chasseurs » dans la région, il n’est jamais tombé nez à nez avec des terroristes dans la forêt. Cela aurait pu arriver à n’importe quel moment car c’est dans l’une des nombreuses forêts de la région que se trouverait le QG du sanguinaire Abdelmalek Droukdel.
Belgacem, ou Abou Issam, est un quadragénaire marié et père d’un fils unique. Avec sa petite famille, il vit dans une maison modeste composée de deux chambres et d’un petit patio qu’il partage avec ses outils de travail.
«Des articles critiques sur le pouvoir et l’armée, il y en eu à la pelle dans la presse algérienne. Et cela dès l’apparition des premiers journaux privés en 1990 », indique Zine Cherfaoui, qui gère actuellement la rubrique Monde du quotidien El Watan, le plus grand tirage de la presse francophone algérienne. Cherfaoui rappelle que les journalistes algériens se sont attaqués très tôt à des sujets sensibles comme l’Armée, les droits de l’homme ou la corruption, etc. Pratiquement tout a été traité, précise-t-il. « Si mes souvenirs sont bons, El Watan a même dénoncé la création des camps d’internement dans le sud algérien durant les années 90 », poursuit-il.
Les enfants handicapés de Beldet Omar (140 km de Ouargla en Algérie) sont la preuve vivante de la marginalisation et de l'ignorance, non seulement de la part des citoyens et des habitants, mais également de la part des instances spécialisées dans la prise en charge des personnes à besoins spécifiques.
C’est un mode de commerce primaire qui consiste à troquer des marchandises entre les groupes et les individus sans avoir recours à l’argent comme monnaie d’achat. Il s’agit en réalité d’échanger des produits en nature, en remplacement d’autres produits.
Le phénomène de l’immigration clandestine à partir des pays subsahariens vers l’Algérie s’accroît de plus en plus ces dernières années. La présence des immigrés comme l’une des composantes de la mosaïque sociale devient même une réalité incontestable.
A 140 km de la wilaya d’Ouargla, le marché du mercredi de la ville d’Omar connaît une évidente baisse d’activité. Ce phénomène a été débattu lors de nombreuses manifestations et rencontres privées, ainsi que pendant les rassemblements que les habitants tiennent souvent dans la ville.
Bien qu’acculés et continuellement harcelés, les réseaux de contrebande continuent à résister. Ils ont même fini par développer des parades. Il faut dire que la contrebande est, depuis de longues dates, une pratique bien organisée et, qui plus est, dispose de complicités de part et d’autre de la frontière entre le Mali et l’Algérie.