Plus d’une année après l’accord de paix au Mali, les Maliens du Nord ne se sentent pas encore en paix chez eux. Plusieurs minorités ne sont pas rentrées dans leurs villages. La problématique de sécurité reste entière.
Dans le milieu dogon au Mali, les femmes constituent 60% de la main d’œuvre agricole et assurent 80% de la production alimentaire, avec des moyens rudimentaires et pourtant elles n’ont pas droit à l’héritage. Pour la simple raison que les mariages sont célébrés traditionnellement (sans papier) et non devant un officier d’état civil. Ainsi en cas de divorce ou de décès du mari, l’épouse perd tous ses droits.
Située au centre de la région de Mopti. La province de Bandiagara offre une large ouverture sur plusieurs axes frontaliers. A l'est, la route dénommée route de poisson mène vers le Burkina, au nord- est la piste de Ningari continue jusqu'en Mauritanie en passant par Douentza et Gao.
L’insalubrité est devenue un vrai problème de société à Bamako. Dans la capitale malienne presqu’aucune structure publique n’est épargnée de ce mal, y compris les écoles. Nous avons fait un tour au groupe scolaire Ismailla Diawara de Kinzambougou en commune deux du district de Bamako.
La question des violences à l’égard de la gente féminine intéresse les autorités, la classe politique, la société civile et la population au Nord du Mali, surtout dans cette conjoncture de conflit, vécu par ce pays, durant ces quatre dernières années. D’où l’intérêt d’un projet comme « Education et sensibilisation des populations sur les violences spécifiques faites aux femmes et filles et les stratégies d’accompagnement des victimes », qui vient d’être lancé en ce mois de mai 2016 au Mali. Ce projet est mis en œuvre par l’Observatoire malien des droits de la femme et de l’enfant (ODEF), soutenu par la mission MISAHEL de l’Union africaine pour le Mali. Il sera opérationnel dans les régions de Mopti, Gao et Tombouctou.
Les habitants de Kidal ne cessent de protester contre les conditions très précaires de leur vie courante. Leur commune est située à près de 1.400 kilomètres de Bamako. Cette localité est plus proche de la frontière algérienne que de Gao, la 1ère ville malienne digne de ce nom, sur la route vers Bamako. Gao se trouve déjà à près de 400 kilomètres de Kidal, sur une route très accidentée.
L’accès à la vaccination pour les enfants âgés entre 0 et 5ans reste encore difficile pour les populations de la commune rurale de Djalokorodji située à une dizaine de kilomètres de Bamako, la capitale du Mali.
Depuis les premières heures de la journée Marie Réné Sanou, la cinquantaine, se dirige vers la colline de Sokorodji (quartier périphérique de Bamako) pour ramasser du gravier et le vendre ensuite à des constructeurs immobiliers.
Les établissements hospitaliers spécialisés en pédiatrie du nord du Mali ont tiré la sonnette d’alarme à cause de la propagation de la malnutrition chez les enfants, affirmant qu’il s’agit d’un danger pour le présent et l’avenir de l’enfance dans la région, spécialement dans les villages sahariens.
"Mes parents disaient que c’est un Bozo et que le mariage est interdit entre les Dogons et les Bozos. Nous avions passé des années à nous fréquenter et nous étions prêts pour le mariage " dit Hawa Kansaye, 23 ans, Dogonne de Bankasse.