Les autorités mauritaniennes font du mieux qu’elles peuvent pour tenter de maîtriser l’épidémie d’hépatite virale qui est en train de se propager de façon terrifiante parmi les Mauritaniens.
Le contraste est saisissant au niveau des grandes villes mauritaniennes. Le scenario qui s’offre aux visiteurs est partout le même : des habitats précaires à côté des villas luxueuses, la faim qui côtoie l’abondance et la misère face à l’opulence.
Elles sont une quarantaine de femmes qui portent de jolies melhafas (voiles mauritaniens) ou de boubous colorés et elles se sont réunies dans une salle de conférence au cœur de la ville de Nouakchott. Elles sont fonctionnaires, consultantes, professeurs, militantes des droits de l’Homme, journalistes, députés ou présidentes d’ONG. La crème des compétences au féminin. Elles sont de toutes les catégories sociales, de toutes les communautés, de toutes les formations politiques, majorité et opposition.
Après des années de travail au sein de La SONADER (Société Nationale pour le Développement Rural), 7 agents se sont retrouvés sans emploi. Ils ont été licenciés le 27 Juin 2016 sous prétexte qu’ils ont été recrutés sans concours alors que la loi prohibe les recrutements sans concours et reconnait leur caractère nul et de nul effet.
Khaly Diallo est connu en Mauritanie pour son engagement dans l’humanitaire et sa lutte sans merci contre toutes formes d’injustice. Fondateur de l’Association de bienfaisance « Marmite du Partage » ce jeune homme d’une trentaine d’année, s’investit, sans relâche, pour soulager les pauvres et les laissés pour compte. N’est-pas lui qui disait : « Le plus simplement possible nous le faisons. La victoire ne se limite pas seulement à gagner pour soi-même, la victoire c'est aussi quand nous aidons nos frères et sœurs qui sont dans le besoin, à relever la tête. Ma joie, ma bonne humeur je ne les ressens que quand je suis au service des démunis ».
En Mauritanie, l’on désigne par Ndiayatt, les femmes vendeuses d’étale qu’on rencontre dans les marchés et autres points de vente proposant aux clients des produits à grande consommation locale.
Le port de l’amitié à Nouakchott est une artère principale dont se nourrit l’économie mauritanienne. Il est considéré comme l’un des plus grands portails ouvrant le pays sur le monde, de même qu’il fait vivre de nombreux autres pays n’ayant pas d’accès direct à la mer comme le Mali voisin. Mais malgré le rôle important qu’il joue sur le plan régional et national, et en particulier dans la redynamisation du cycle économique, on peut y trouver encore des travailleurs qui, tous les jours, en échange d’une misérable petite paie, versent toute la sueur de leurs corps et font endurer à leur muscles ce que peuvent à peine supporter les chargeurs à bras télescopiques et les engins mécaniques. Ils le font pour gagner de quoi subsister au jour le jour avec, pour seule précaution, le souci de préserver la force de leurs muscles sans laquelle ils n’auraient plus de quoi survivre.
Au centre de la capitale Nouakchott, dans un immeuble habité, se trouve le siège de la Ligue Mauritanienne des Personnes Atteintes du Sida. Dans ce siège dont les occupants vivent ballotés par la dualité de l’espoir et de la douleur, des dizaines de malades cohabitant patiemment avec ce mal se consacrent entièrement à sensibiliser la population aux risques du Sida et aux moyens de s’en protéger. Ils le font en collaboration avec le Ministère Mauritanien de la Santé qui leur fournit en échange la prise en charge et les soins gratuits. C’est d’ailleurs ce qui représente pour eux une forte stimulation morale qui les aide à surmonter le choc d’avoir été contaminés par le virus ainsi que le regard impitoyable que la société porte sur cette population.
Les esclaves en Mauritanie souffrent de violations flagrantes qui ont fait des milliers de victimes selon les organisations qui les défendent.
A 60 km à l’est de la ville d’Alek au centre de la Mauritanie vit l’enseignant Jalou Slimane. Il habite au rassemblement d’habitats de Bourat, construit depuis des années au cœur de la campagne mauritanienne, dans une région connue sous le nom « le triangle de la pauvreté ». Il s’agit d’une zone où l’analphabétisme, les maladies et l’absence d’établissement de santé font rage. Les gouvernements qui se sont succédés n’ont fait que perpétrer les mêmes promesses à l’approche de chaque échéance électorale. Des promesses qui n’ont jamais été tenues.
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