Abdelwadoud Weld Mohamed Salem est un jeune mauritanien né en 1978 à Louxor, la banlieue la plus ancienne de la capitale Nouakchott. Il y a fait ses études primaires et secondaires et y a obtenu son baccalauréat. Après avoir fait la connaissance d’un groupe de jeunes fanatiques et fait de la prison pour appartenance à une organisation extrémiste, il a complètement changé de vie et il est devenu aujourd’hui président d’un club culturel et sportif.
A In Salah, capitale nationale du vent et du néant, du premier puits de gaz de schiste, les vieilles racontent une belle légende de résistance au mal absolu. Hadjrat Al Anissa, le rocher de la demoiselle, évoque une région ou la nature a cette force extraordinaire qui donne à ses habitants des prouesses inégalables, voire inconnues de leurs propres détenteurs.
Dans les bourgades des banlieues d'Alnif, situé à environ 110 km de la ville de Tanghir, les parents sont obligés de faire quitter l'école à leurs filles, une fois que celles-ci ont réussi le passage du niveau préparatoire vers le niveau secondaire qualifiant. La longue distance qui sépare leur lieu d'habitation du lycée Mohamed VI, unique établissement d’une région surpeuplée, le fait que les élèves filles n’aient pas droit à la bourse d'internat, ainsi que l'absence de transports scolaires sont autant de raisons qui font planer sur ces élèves le spectre de l'abandon scolaire.
Dans la banlieue est de la ville d’Aleg, capitale de la province centrale de Mauritanie, plus de 300 familles se sont établies dans un campement de fortune après avoir émigré de leurs régions du fin fond de la campagne, fuyant la sécheresse qui, à l’été 2012, a frappé de vastes étendues du pays et emporté des centaines de têtes de bétail entre bovins et ovins, ce qui signifie la perte de la principale source de revenus de la population rurale des provinces nord et du sud de la Mauritanie.