Dans leur vie de tous les jours, les handicapés au Mali sont confrontés aux pires difficultés : exclusion sociale, pauvreté et intégration professionnelle difficile. Rien ne facilite leur intégration dans la société et leur insertion socioprofessionnelle. Comme dans d’innombrables autres domaines, les femmes demeurent les plus vulnérables.
Depuis la crise de 2012, le secteur du tourisme, qui représente 80% de l’économie nationale, est paralysé. A Tombouctou (au nord du Mali), les hôteliers, les responsables des agences de voyage, les guides touristiques et les artisans qui vivent essentiellement de ce secteur, connaissant de grandes difficultés.
Depuis environ quatre ans, les enfants de Kidal (nord du Mali) sont privés de cours et d’enseignement. Sur un total de 67 écoles dans toute la région, seulement 11 sont ouvertes mais manquent, toutefois, de personnel enseignant.
Un accord de paix a été signé le 15 mai 2015, entre le gouvernement du Mali et différents groupes armés du Nord du pays, notamment la coordination des mouvements de l’azawad (CMA) et la plateforme de groupes d’autodéfense dont le groupe d’auto des touareg imagads et alliés (GATIA).
La guerre impitoyable qui bat son plein en Syrie a poussé la famille de Fatma Abbes et beaucoup d’autres encore à quitter la ville syrienne d’Idlib et à entamer un long périple qui les a menées d’un continent vers un autre. Ils se sont d’abord trouvés à Khartoum où ils ont trouvé un accueil chaleureux auquel, nous confie Fatma, ils ne s’attendaient pas.
Assise sur l’un des bancs de la salle d’attente du service gynécologie de l’Association de santé communautaire de Niamakoro (ASACONIA), Samaké Mariam est anxieuse. Le regard fixé sur une ordonnance et ses résultats d’analyses médicales, elle est là pour voir un médecin. Enceinte de 7 mois, Samaké Mariam attend son tout premier enfant.
Le 20 novembre dernier, le Radissson Blu, un hôtel huppé situé en plein cœur de Bamako a été la cible d’une attaque terroriste.
La mendicité infantile au Mali en général et à Bamako en particulier devient de plus en plus un fléau très sérieux. Ces enfants passent leur temps à mendier dans les feux rouges, les lieux de culte et souvent même devant les hôtels.
Dans le Nord du Mali, le cauchemar de la vague salafiste jihadiste menace toujours la population dont la vie quotidienne se trouve sans cesse tourmentée par le spectre des explosions. Ces habitants martyrisés ont hâte de retrouver la paix et la sécurité que leur avaient enlevées les mouvements terroristes depuis 2012.
Vendredi 20 novembre 2015, l’hôtel Radisson Blu de Bamako était le théâtre d’une prise d’otages massive. Ce jour là, à 7h du matin, les 170 clients « VIP » de l’établissement sont tirés de leur sommeil par l’intrusion d’éléments armés d’un groupe terroriste. Leur libération nécessitera l’intervention de l’armée malienne. 22 personnes de différentes nationalités succomberont lors de l’attaque terroriste. Deux des assaillants sont toujours activement recherchés. Les unités de la sécurité maliennes ont par ailleurs procédé le mercredi 26 novembre 2015 à l’arrestation de deux présumés complices. Une dizaine de jour après cette attaque, Cheick Coulibaly, un rescapé malien, revient sur cet événement tragique.