Les habitants du camp de réfugiés maliens situé à l’extrême Sud Est de la Mauritanie craignent pour leur retour au Mali. Ils ont tous les yeux fixés sur les discussions d’Alger, clef du retour. Mais les populations de M’berra veulent plus qu’un document pour se sentir rassurés et envisager un départ du camp.
Chassés par la sécheresse, les éleveurs de la région de Tombouctou grossissent les rangs des réfugiés maliens en Mauritanie.
Djoubaly, le matin. Le quartier parait vide de ses hommes. Ils avaient quitté dès les premières heures de la journée à destination du réservoir de leur pain quotidien et celui de leurs familles.
Depuis plusieurs années le Nord Mali est victime d’une très grande crise sécuritaire. Une crise qui secoue tout le pays. A plus de 1000 kilomètres au Sud, se trouve Bamako la capitale.
Un décor différent du Nord Mali. Avec ces embouteillages à chaque rond-point. Autre différence, la présence effective des autorités administratives, très peu représentées au Nord.
Les habitants de Bamako brûlent vif tout voleur qui leur tombe sous la main.
Les habitants de Bamako, la capitale malienne ont tendance à prendre eux même leur revanche sur les voleurs. Ils brûlent vif, tout voleur pris en flagrant délit. Avec près de 72 cas documentés par an, le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur et en inquiète plus d’un.
Les expressions «vendeurs de médicaments par terre » ou « pharmacie par terre » font références aux vendeurs qui proposent des médicaments sur le trottoir. Le phénomène augmente de jour en jour à Bamako, comme partout au Mali. Il est, semble-t-il, en dehors de tout contrôle.
Au cours de ces dernières années, la mendicité des mères des jumeaux a pris beaucoup d’ampleur à Bamako. Elle est devenue pour ces femmes un moyen facile d’avoir de l’argent.
Malgré la signature d’un accord de paix et de réconciliation entre les différentes parties en conflit au Mali, pillages, vols et braquages continuent à menacer la vie quotidienne de milliers d’éleveurs nomades dans les zones rurales du nord malien, plus précisément dans la région de Tombouktou.
Au Mali la culture de certains produits agricoles tels que les tubercules, les fruits et les légumes se fait de manière périodique. La production s’étend généralement sur trois à cinq mois. Ainsi le reste de l’année les marchés maliens sont approvisionnés en pommes de terre, oignons, carottes et autres produits par des pays comme le Sénégal, la Cote d’Ivoire, et le Maroc.
Depuis le mois de mars 2012 jusqu’au mois de mai 2015, l’hôpital de Kidal est resté dans le noir. Un groupe électrogène a été mis à la disposition de cet établissement hospitalier, situé au nord du Mali, pour garantir les soins nécessaires aux patients. Toutefois, ce groupe travaille par intermittence et le personnel qualifié n’est pas non plus disponible en nombre suffisant.