Le divorce représente aujourd’hui un des sujets de discussion favoris dans la société sahraouie.
« Les mécanismes de nos corps se sont habitués à ces eaux que vous qualifiez de sales. Et puis nous n’en avons pas d’autres. Nous sommes obligés de compter exclusivement sur l’eau des pluies pour boire et abreuver le bétail. Et, lorsque celles-ci sèchent, il ne nous restera plus que les puits en attendant la prochaine saison pluvieuse. Nous vivons ainsi depuis des siècles ; nous avons hérité de ce mode de vie de nos aïeux et nous le transmettrons à nos descendants ».
On dit que "la nécessité est mère de l'invention". Ce proverbe s'applique à l’expérience scientifique et médicale de l'inventeur libyen "Abou Oussa" qui a créé une machine médicale capable de reconnaître, en 5 minutes, la compatibilité du groupe sanguin dans les cas urgents nécessitant une transfusion sanguine.
Dans le village malien d’Abaten, les femmes connaissent une souffrance interminable. Elles sont obligées pour survivre de s’adonner à toutes sortes de travaux pénibles, qu’ils soient agricoles comme le pâturage et l’élevage ou artisanaux comme le tissage des tapis et de la laine.
Les étudiants du nouveau campus universitaire se plaignent, depuis plus de deux années, d'une crise aigue du transport et des divers services d'accompagnement à l’université. Lequel déficit serait dû à la décision prise par l’Etat, durant l’année universitaire 2013 / 2014, de transférer trois universités de la capitale au nouveau campus universitaire, avant la fin des travaux de construction. Le nouveau campus est situé à environ 12 kilomètres de Nouakchott.
La carte de séjour marocaine devient le nouveau sésame des milliers d’Africains, qui transitent depuis des décennies par le Maroc, vers l’Europe. Mais, au début, le Royaume chérifien n’était qu’une escale pour ces dizaines de milliers de Subsahariens.
Voyager à bord du train le plus long du monde ne ressemble à aucun des voyages qu’on peut faire à travers la Mauritanie. Dans ce train, il existe un autre monde et une autre vie. Entre la ville de Zouirate, où se trouvent les mines de fer, et la ville de Nouadhibou, qui est la capitale économique de Mauritanie et où sont chargées les cargaisons de fer pour partir vers les marchés mondiaux, la distance est très longue et le train trop lent…
« Personnellement, je n’ai pas été victime d’esclavage. Mais ma famille vivait chez les Beidhanes (communauté Maure) dans la campagne et était à leur service. Moi, j’ai préféré partir en ville pour y vivre. J’ai des enfants de pères différents, puisque mon premier mari m’a répudiée en me laissant les enfants.
Comme toutes les sociétés d’origine arabe, la société sahraouie se fonde sur une structure tribale. Et malgré le progrès et l’émancipation qu’elle connaît, elle préserve toujours cette particularité de placer en bas de la hiérarchie tribale les « Mâallmines », ces maîtres artisans de l’industrie traditionnelle, notamment de la confection des bijoux en argent.
Dans le sud du Maroc, au fond du Sahara résonne l’écho d’une souffrance : celle de la catégorie des « Mâallmines » et des « Mâallmates » : les maîtres artisans de l’industrie traditionnelle. Cette souffrance est due en particulier à la perception méprisante et quelque peu raciste que l’on a de cette communauté.