Dans un centre de recensement situé au sud de la capitale Nouakchott, la jeune Mariam nous raconte comment elle s’est retrouvée marquée à vie du sceau de la honte, et cela où qu’elle aille et sans qu’elle n’ait eu la moindre responsabilité dans cette situation. Elle est venue à la vie, nous dit-elle, du fruit d’une relation illégale qui avait uni sa mère à un homme. Aussi fait-elle partie de ce qu’en Mauritanie on appelle les « Froukha » (Bâtards).
L’entrée en action d’un projet de carrières de sable a été empêchée par les habitants des bourgs avoisinant Tangarfa, au Sud du Maroc, à cause de ses répercussions potentielles sur l'environnement. Les contestataires appellent les autorités à ne pas fournir une licence d'exploitation au projet.
Sur des rythmes synchronisant couleurs, costumes, instruments et chorégraphies, la troupe Tasquine essaie de ressusciter une danse Amazighe ancestrale pratiquée par les hommes, en enchaînant les spectacles dans les festivals locaux.
En faisant le tour des écoles primaires de Togourt (160 km au nord du gouvernorat de Ouargla, en Algérie), en compagnie de jeunes bénévoles œuvrant à mettre le doigt sur les lacunes du secteur pour décider des réformes à entreprendre, il est facile de constater un manque flagrant en matière d’équipements au sein de ces établissements.
Les forces sécuritaires tunisiennes parviennent à neutraliser régulièrement des terroristes depuis l’opération de Ben Guerdane, il y a une quinzaine de jours, sur les frontières tuniso-libyennes. Une situation qui pousse à l’inquiétude.
« Chez les Algériens, ce n’est pas uniquement la religion qui représente un frein dans le sacrement d’une union. C’est un gros prétexte pour nous rejeter. En réalité, c’est notre couleur qui est l’inconvénient, sinon comment expliquer que vous acceptez que vos filles et vos garçons épousent des Européens et des Européennes de confession chrétienne ? J’ai la réponse, parce qu’ils sont de l’Occident, donc de couleur blanche. C’est une question de racisme… »
Les tractations semblent se diriger en Libye vers l'installation du gouvernement de Fayez Sarraj à Tripoli malgré l'absence de forces régulières dans la Capitale libyenne et le refus d'une partie des milices armées sur place de l'accord de Sekhirat, signé le 17 décembre 2015 par les différentes factions libyennes sous l’égide de l’ONU.
Elles sont là quelque part...éparpillées un peu partout dans l’un des plus grands parcs de la ville de Tanger, au Nord du Maroc. Par un temps glacial et pluvieux, c’est à l’abri des arbres dispersés dans cet endroit délabré, un peu comme c’est le cas partout dans la ville, que ces femmes trouvent refuge.
Souffrant de l'absence des outils de travail, le paysage médiatique dans la ville de Tombouctou, située à l'extrême Nord-ouest du Mali, est quasi-archaïque. Selon les dires de la majorité des gens du métier, certaines radios locales ne possèdent même pas des équipements modernes de diffusion ni des outils de production, ce qui entrave tout espoir de communication avec les auditeurs.
C’est un endroit encombré et très sale… Il y a des ânes qui braient au milieu de tas d’ordures éparpillées un peu partout et écrasées par les pieds et les roues des carrioles poussées à la main ou tirées par les bêtes. Tel est le cadre où évolue une large catégorie de travailleurs marocains qui vivent du tri et du ramassage des déchets en plastique et en carton amassés dans les rues et ruelles des quartiers.