Les immigrés maliens viennent en République islamique de Mauritanie à la recherche de travail. Ils savent pourtant que la régularisation de leur statut juridique est difficile. Cela n’empêche qu’ils travaillent dans des domaines marginaux tels que la maçonnerie, le nettoyage, les services temporaires, les charrettes de vente d’eau et les ateliers de refroidissement, etc.
« J’hésite désormais beaucoup avant de prendre la décision d’entamer une nouvelle grossesse, ayant perdu mes deux premiers enfants », affirme Fatma Mint Mohamed, habitante du quartier Lemghiti de Nouakchott. « J’ai fait ma première fausse couche, alors que j’étais enceinte de six mois. Le deuxième est plus dur, deux semaines avant mon accouchement. La cause invoquée est la même : arrêt de croissance », précise-t-elle.
Un accord a été signé en premières lettres, le 11 Juillet 2015, entre la quasi-majorité des belligérants de la crise libyenne, à Sekhirat au Maroc. Le parlement de Toubrobuk et son gouvernement ont signé ; les députés réfractaires de Misrate ont signé ; mais, les représentants du Congrès national général de Tripoli n’ont pas signé.
Obligés à quitter leurs territoires suite à l’envahissement du Nord du Mali par les milices terroristes, une bonne partie de ces Maliens se sont réfugiés au camp de Mberra sur la frontière mauritanienne. L’accord de paix, signé récemment à Alger et Bamako, ne les a pas définitivement tranquillisés. La question du retour hante désormais les réfugiés qui préfèrent rester dans les camps à une vie de traqués chez eux.
130 000 enfants mauritaniens seront atteints de malnutrition en 2015, selon les estimations du bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). 33 000 cas risquent une malnutrition sévère. Ce nombre pourrait même être dépassé si le gouvernement mauritanien ne prend pas de mesures préventives pour lutter contre cette maladie mortelle, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le phénomène du mariage précoce est largement répandu dans la société mauritanienne. Cela a même des racines profondes dans la culture populaire qui glorifie la famille et la fille se mariant à un âge précoce.
Il suffit de s’attarder un peu sur la carte de l’Afrique subsaharienne pour comprendre l’ampleur du phénomène de porosité des frontières, ayant permis à un gambien, habitant de Farafenni en Gambie, pays donnant sur l’océan atlantique, de faire près de 7.000 kilomètres et se retrouver à Zouara, au Nord de la Libye, en quête d’une traversée clandestine vers l’Italie.
La région de Kidal est sous le contrôle des mouvements armés de l’Azawad qui ont chassé le gouvernement malien de cette région, en réclamant une large autonomie pour le Nord du Mali.
L’accès à l’eau potable est devenu le plus grand défi quotidien pour les habitants du quartier Lemgheïty. Ce quartier se situe dans le sud de la moughatâa de Dar Naïm. Celle-ci est la capitale de la wilaya de Nouakchott Ouest, la plus pauvre parmi les wilayas de la capitale.
Nouadhibou est la capitale économique de la Mauritanie. Il y vit un nombre important de migrants subsahariens, dont beaucoup ne disposent pas de cartes séjour, ce qui les expose à toutes les sortes d’exploitation.