Facilement reconnaissables par leurs boites métalliques et leurs tenues misérables, les enfants Al Mouda mendient sur les bords des routes.
"J'ai trois enfants, deux filles et un garçon. Leur père nous a quittés depuis un moment, ce qui m'a contraint au travail malgré ma faiblesse et le peu de métiers que je maitrise. Je ne gagne pas grand chose. Juste de quoi nourrir ma famille.
Au village de Limheidjrat dans la région de l’Imraguens, les femmes s’efforcent pour préserver leur mode de vie qui date des siècles. Elles demandent une intervention urgente pour régler le manque chronique d’eau potable.
Emmitouflée dans une vieille Melahfa (voile porté par les mauritaniennes) qui cache mal un corps frêle et décharné, Mariem Mint Souweilik , la trentaine bien entamée, mère de six enfants, mène une existence difficile dans un environnement hostile dépourvu du minimum vitaI.
Selon le Forum Mauritanien des Sourds, les malentendants de Mauritanie partagent avec leurs homologues des pays voisins les mêmes problèmes et les mêmes handicaps. Cependant, toujours selon le même forum, les difficultés rencontrées par les Mauritaniens à s’intégrer et à étudier dépassent celles de leurs semblables à l’échelle régionale.
Le gouvernorat d’Enchiri dans le nord mauritanien subit de plus en plus l’activité anarchique des sociétés d’exploitation des carrières de pierres et son lot d’influences négatives sur les terrains agricoles : flore détruite et faune condamnée.
Yemama a 23 ans, elle est maman d’une fillette de quatre ans et d’un garçon de six ans. Elle habite Ijnawen, un village situé à 175 km à l’Est de Nouakchott. Petite, elle avait fréquenté l’école du village pendant trois années très irrégulièrement. Aujourd’hui, elle explique qu’elle peut suivre le journal télévisé en arabe mais avoue qu’elle ne peut pas écrire une phrase correctement.
Profondément sinistrés depuis les premières averses enregistrées à Nouakchott au début du mois d’Août 2015, les habitants des quartiers périphériques de Sebkha et d’El Mina sont complètement paralysés par les précipitations enregistrées hier dans la capitale. Notre taxi a emprunté l’axe BMD menant à l’auberge Coumbi Saleh dans le quartier d’El Basra pendant que la pluie s’abattait très fortement dans la ville.
Abou Bakr Weld Ahmed passe le plus clair de son temps à se déplacer entre les bâtiments du Gouvernorat, l’Inspection du Travail et autres instances gouvernementales pour revendiquer ses droits bafoués, plus d’une décennie après que ses collègues et lui eurent quitté leurs postes de travail le long du chemin de fer reliant la ville de Nouadhibou à Zouerate.
La pêche est un métier réputé très dangereux. Avec 153 décès en 2014, la pêche artisanale en Mauritanie accuse le taux de mortalité professionnelle le plus élevé que celui de tous les autres métiers. La couverture sociale est un luxe que les pêcheurs artisans de Nouadhibou rêvent d’obtenir un jour.
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