Faisant partie des 36 communes rurales du cercle de Kati, Djalakorodji est limitée à l’Est par Sangarébougou et Nafadjé, à l’Ouest par la ville de Kati, au Nord par la commune rurale de Safo et au Sud par Bangoni. Djalakorodji est composée de trois villages.
Chaque année, les bénéficiaires des logements sociaux de Bandiagara et les habitants du quartier dit «Lafiabougou» sont confrontées à un problème d'eau récurrent.
Avant que le Mali ne bascule dans le terrorisme, le pays dogon et notamment «la falaise de Bandiagara » étaient la destination de milliers de touristes occidentaux.
Les agriculteurs de la région de « Labyadh Sidi Echeikh » ont décidé de ne plus se taire et de manifester à cause de la nonchalance des autorités publiques face à leurs problèmes qui se succèdent d’une année à l’autre. Ils disent que « pendant que l’Etat parle de la nécessité de soutenir l’agriculteur puisque le potentiel agricole est le seul qui peut permettre d’atteindre l’autosuffisance devant la chute des prix du pétrole, les responsables locaux, eux, n’y accordent la moindre importance ».
La guerre a eu un effet catastrophique sur la gestion des villes du nord du Mali. Dans de nombreuses localités, les services publics de base ne sont plus assurés, ce qui pénalise gravement les populations.
« Le destin nous a fait naître sur une terre que nous n’avons certes pas choisie ; mais c’est elle qui nous a choisis. Nous l’aimons et rien ne peut valoir cet amour sacré. D’ailleurs, rien ne peut obliger un homme à fuir si ce n’est la peur qu’il peut avoir pour sa vie, la pauvreté, la disette, les épidémies, le viol ou encore des guerre interminables qui n’en finissent pas de charrier avec elles les drames que le continent noir est obligé de vivre sans arrêt… la seule alternative qui reste alors pour les populations est de partir »...
Dans le quartier d’Akra de la ville de Nouadhibou, à l’entrée d’une chambre où elle loge avec ses amies, Aminata Keita, âgée d’une trentaine d’année, accepte de nous parler. D’une voix noyée de tristesse, elle nous raconte les tourments d’un long périple épuisant qui l’avait menée de son pays d’origine, Le Ghana, vers la ville côtière de Nouadhibou, considérée par les migrants africains venus des pays subsahariens comme la dernière étape avant l’Europe, puisqu’elle se trouve à quelques miles seulement des îles espagnoles de Las Palmas.
Lorsqu’un visiteur se rend le village de Beldet Omar (140km au nord du gouvernorat d’Ouargla), il n’y trouve ni un café ni un restaurant. Dans ce village qui vient de célébrer le 100e anniversaire de sa construction, il y a une absence quasi-totale des services de loisir, à l’instar des terrains de foot, des cafés, des salles de sport, etc… C’est devenu une revendication essentielle pour les jeunes de la région.
Les voyageurs en déplacement entre les régions du Nord du Mali et celles de l’Est de Mauritanie constatent que le secteur de transport vit de nombreux problèmes. Ils estiment que les gouvernements ne trouvent pas de solutions efficaces pour mettre fin au désordre qui règne. Ce sont les voyageurs qui en paient les frais. Les usagers des voitures de transport considèrent désormais ce service comme un cauchemar.
Sur le rythme des danses artistiques cohérentes au niveau des couleurs, des instruments et des mouvements, vêtus d’un habit amazigh traditionnel, les membres du groupe «Taskiwine » de Taroudant (périphérie de Souss au rif marocain) essaient de redonner vie à une danse masculine en la reproduisant dans les différents festivals locaux et les manifestations culturelles afin de la sauvegarder.