Ces derniers jours, la rue mauritanienne retient son souffle dans l’attente d’une décision du gouvernement au sujet des amendements constitutionnels. Ceux-ci avaient fait l’objet d’un accord au cours des derniers pourparlers entre le régime et certains partis politiques avant une nouvelle discorde au sujet des modalités du vote desdits amendements. En effet, le gouvernement de Nouakchott tient à les soumettre au vote du Parlement, tandis que les forces de l’opposition refusent cette procédure qu’elles considèrent comme anticonstitutionnelle, tant que les amendements n’ont pas été soumis à un référendum populaire.
Dans les zones rurales maliennes, un des plus beaux moments de la vie, celui du premier cri d’un nouveau-né, se transforme souvent en cauchemar. En l’absence d’accès aux services de santé, et de sensibilisation, celles qui s’apprêtent à donner la vie meurent en silence.
Les autorités marocaines ont déjoué, vendredi 17 février, une tentative d’assaut de 250 immigrés clandestins d’origine subsaharienne sur l’enclave espagnole de Ceuta, via Wadi Lakhlout (nord du Maroc).
L’outarde houbara (Chlamydotis undulata) est en voie de disparition dans le désert d’El Bayadh, à 600 km d’Alger. Cette espèce rare présente à travers l’Afrique du nord, est très prisée, notamment à cause de son foie qui aurait des vertus en matière de stimulation sexuelle.
« Un enfant est un don de Dieu » dit l’adage. Mais est-ce pareil pour l’enfant né dans une famille traditionnelle et pour l’enfant d’une mère célibataire ? Pas évident ! A Bamako, la capitale malienne, les mères célibataires sont encore stigmatisées. D’autres par contre analysent la situation avec philosophie.
En juin dernier, Bandiagara inaugurait en grande pompe une mosquée somptueuse financée à hauteur de deux milliards de francs CFA (3millions d’euros) par le groupe Toguna Agro-Industrie, dont le PDG est originaire du Pays Dogon. Six mois après, les salles de prières peinent à se remplir et les habitants qui souffrent de graves problèmes socio-économiques dénoncent un projet aussi inutile qu’extravagant.
De plus en plus de voix s’élèvent au Maroc pour demander que les députés marocains soient privés de leurs salaires pendant les vacances parlementaires, et investir l’argent dans les actes de bienfaisance en faveur des classes pauvres et marginalisées. Ces réclamations populaires surviennent après la soustraction de jours de salaires aux fonctionnaires grévistes, dans le cadre de la nouvelle mesure gouvernemental, « salaire contre travail ».
Connu pour la richesse de son sol, Baldet Omar, situé dans le nord de la wilaya d’Ouargla en Algérie, abrite de nombreuses carrières et de mines, dont des mines d’argile. Alors que des sociétés privées extraient cet argile pour la fabrication des briques, grâce à des licences d’exploitation, les associations écologistes et les autorités locales tirent la sonnette d’alarme.
Ce sont des jeunes originaires de la ville de Tamanrasset, dans le sud algérien, qui ont cru en leur talent et en leur créativité et qui se sont lancés dans le théâtre, en dépit des obstacles. Membres de l’association culturelle des arts dramatiques de Tamanrasset (fondée en 2009), ils sillonnent les scènes nationales et internationales et ont reçu de nombreux prix, que ce soit au festival de Buqa au Soudan ou à celui de Sidi Kacem au Maroc.
François, jeune Erythréen de 24 ans, ne s’imaginait pas qu’il finirait coincé dans un camp de réfugiés en Libye. Quand il a payé les 600 dollars réclamés par l’intermédiaire contre la promesse d’un transit sûr qui ne devait pas durer plus d’un mois, la Libye n’était pour lui qu’une simple étape sur le chemin de l’Europe. Cela fait huit mois qu’il se trouve dans le camp de réfugiés de « Bou Rchada » dans la ville de Gharyan.