Un mois après la victoire des forces gouvernementales qui ont chassé l’organisation Etat Islamique ("Daech") de la ville, et malgré les efforts des autorités, la ville peine toujours à tourner la page d’une bataille destructrice et sans merci qui a duré six mois. Assumer la succession est une lourde tâche et les moyens sont limités. Les habitants, eux-mêmes, semblent encore hésitants à répondre aux appels lancés par les autorités pour reconstruire la ville de naissance du Colonel Kadhafi.
Le Centre national d’oncologie, ouvert à Nouakchott en 2009, est l’unique centre spécialisé dans le diagnostic et le traitement du cancer en Mauritanie. La capacité d’accueil du centre, qui offre notamment des services de radiothérapie, est limitée à 40 lits pour 7.000 malades actuellement diagnostiqués. Une situation difficile adoucie en partie par le précieux travail des bénévoles de l’association Essid Tessad.
« Il faut subir la violence, puis sourire, mettre du maquillage et se taire… ». Ainsi parlait Roukaya M., victime de violences conjugales pendant six longues années, avant de prendre son envol et s’émanciper en devenant active dans un centre d’écoute pour les femmes victimes de violence.
Les Mauritaniens se rendant au Mali et les Maliens qui viennent en Mauritanie en utilisant les transports en commun sont victimes de toutes sortes d’escroquerie de part et d’autre de la frontière (Gogui Mauritanie et Gogui Mali). Cinq postes de contrôle du côté mauritanien à partir de Kobeny et autant de postes du côté malien sont des zones grises où les arnaques ont libre-cours et où toutes sortes de voyageurs se croisent.
Algérie. Ils se sont convertis à la paix, après dix longues années de combats sanguinaires contre tous ceux qui n’embrassaient pas leur religion. Celle de tuer. Ce sont les anciens soldats de l’Armée islamique du salut, l’aile militaire du parti du Front islamique du salut (FIS) et du Groupe islamique armée (GIA). Certains ont rendu les armes, d’autres, emprisonnés pour actes terroristes, ont été libérés grâce à différentes mesures d’amnistie, dans un souci de réconciliation nationale.
Le gouvernorat de Kasserine est surnommé ville des martyres car c’est sur son sol que sont tombés pendant la révolution tunisienne la plupart des victimes de la répression. C’est de là aussi que sont parties les voix revendiquant la liberté, la justice et la dignité nationale, autant de slogans qui, six ans après, demeurent toujours d’actualité. En effet, rien n’a changé dans la ville et dans les campagnes voisines et les habitants sont plus que jamais persuadés que leur ville restera longtemps encore exclue des projets de développement.
Située au cœur d’une zone stratégique, Ouargla est aussi le berceau du mouvement des chômeurs, le plus grand mouvement de contestation du sud. Dans la région, le chômage avoisine les 30%. Malgré la répression, le mouvement incarné notamment par l’activiste Tahar Belabes, continue à réclamer des emplois et une meilleurs gouvernance avec ce slogan : « Je suis algérien, où sont mes droits ? ».
Les Algériens consomment et gaspillent quotidiennement de grandes quantités de pain. Une aubaine pour une catégorie de jeunes algériens des quatre coins du pays qui ont trouvé l’astuce pour se nourrir de ce gaspillage. Ramasser le pain rassis devient en Algérie une activité de plus en plus répandue dans un contexte économique difficile.
Le manque de prise en charge médicale et l’absence d’un environnement adéquat à leur protection contre les UV reste un problème majeur pour les enfants de la lune de la wilaya de Tamanrasset.
Dans les tribunaux marocains s’empilent les dossiers des poursuites judiciaires engagées contre des journalistes ou contre des blogueurs dont le seul tort est d’avoir exprimé leur opinion sur des questions d’ordre politique ou d’avoir abordé des sujets faisant partie de ce qu’on appelle habituellement « les lignes rouges ». Ces pratiques semblent avoir pour objectif de pousser les journalistes à remettre en question leur crédo professionnel selon lequel « l’info est sacrée ; le commentaire est libre ». Aussi tenterons-nous dans cet article de faire la lumière sur la réalité des libertés d’expression et d’opinion au Maroc, notamment au moment où le Centre Marocain des Etudes et des Recherches sur les Droits de l’Homme et de la Presse annonce le projet de rédaction d’un rapport annuel où les violations seront exhaustivement observées et analysées.