« Bghina scanner fi Tanghir » (« Nous voulons un scanner à Tanghir »). Tel est le titre de la campagne virtuelle lancée sur une page Facebook par des activistes originaires de la province de Tanghir dans le sud-est du Maroc. Le but de cette campagne est d’attirer l’attention des responsables sur la nécessité d’améliorer les services de santé dans la région et de les exhorter à pourvoir la région d’un scanner.
Protégée, depuis des siècles par ses cinq villages fortifiés ou ksours (El Atteuf, Bounoura, Beni Izguen, Melika, Ghardaïa), la vallée du M’zab a toujours su préserver sa cohésion architecturale et son mode de vie. Jusqu’au début des années 2 000 où tout s’effilocha.
Si le festival au désert ne se tient plus à Tombouctou, cette manifestation culturelle majeure continue à mettre la musique touarègue à l’honneur, en exil. Grâce à un partenariat avec le festival de Taragalte (Maroc) et le festival sur le Niger (Mali) , l’esprit de Tombouctou subsiste et une caravane culturelle œuvre à la promotion de la paix au Mali.
La région de Tamanrasset place beaucoup d’espoirs dans les nouvelles mesures annoncées pour relancer le tourisme. Pour l’heure le Tassili N’Ahaggar est toujours inaccessible aux touristes étrangers et l’économie reste paralysée, après six ans de crise.
Officiellement, le Mali met l’exploitation des enfants au cœur de ses préoccupations depuis plus d’une décennie. Cette volonté s’est matérialisée par la ratification des principales conventions internationales et la mise en place de tout un arsenal juridique.
Elle vit à Tlemcen, sa belle ville natale. Une cité millénaire qui a du mal à s’accommoder à l’ouverture vers l’autre. Pour l’autre.
Khira Taleb, pure et dure tlemcenienne, fait plus que s’accrocher aux « règlements ancestrales de son terreau. Par son verbe et son action, elle nargue toute une société. Dans tous les cas, c’est comme cela qu’on la voit.
Alors que les citadins jettent sur les fiefs du désert un regard où la répugnance se mêle à la terreur des obscurités impénétrables et des soleils intransigeants, quelques Sahraouis du Sud marocain s’attachent encore à la tradition nomade ancestrale et s’accrochent viscéralement à leurs activités pastorales qui sont d’ailleurs leur principale source de revenu. Ainsi, plutôt que de s’établir sous des toits en béton, ils préfèrent se déplacer entre les dunes de sable, avec leurs chameaux et leurs brebis à la poursuite des cours d’eau et avec pour seules provisions du blé, de l’orge et du lait de chamelle. Cependant, depuis quelques années, avec la sécheresse, les pâturages qui se font rares et les difficultés de se déplacer, leurs souffrances ne cessent de se multiplier...
Dans le sud algérien, les élèves inscrits aux écoles de la wilaya de l’Oued subissent un très grave manque sur le plan des services médicaux, de sorte que, très souvent, plusieurs cas de maladies sont enregistrés chez les écoliers à cause de l’absence d’unité de consultation et de suivi médical.
La crise libyenne connait un nouveau revirement depuis le retour du Congrès National Général sur le devant de la scène politique. En effet, le gouvernement issu dudit Congrès et présidé par Khalifa Ghouil a été chargé courant octobre 2016, par une partie dudit congrès, de reprendre à nouveau ses activités dans ses anciens locaux, ceux-là mêmes qu’il a réussi à reprendre au Conseil Supérieur de l’Etat qui les lui avait confisqués au mois de juillet dernier. Cela ne peut signifier dans la situation politique du pays que davantage de division et d’émiettement.
L’automne mauritanien connaît toujours une recrudescence des risques de frictions et de querelles entre les éleveurs et les agriculteurs. Il s’agit de tensions qui menacent parfois la paix sociale, comme en témoigne ce qui s’est récemment produit entre éleveurs et agriculteurs appartenant à deux tribus différentes dans les banlieues de la commune de Sankerafa de la province de Brakna dans le centre de la Mauritanie.