Les femmes de la province de Bandiagara sont au bord la révolte. Leur colère n’a pas pour origine l’insécurité qui règne dans la région ou encore la cherté de la vie. Le problème est d’un tout autre ordre. Elles sont furax tout simplement contre leurs époux. La raison ? Et bien ces messieurs ne semblent pas trop pressés à officialiser leur mariage.
L’accord de paix signé en 2015 entre le gouvernement malien et les groupes rebelles touareg commence visiblement à porter ses fruits. Les milliers de maliens des villes du nord poussés à l’exil en 2012 par la guerre civile et le terrorisme ont décidé de revenir chez eux. Le retour au pays ne se fait cependant pas sans encombre et surtout sans risques.
Les communautés sont organisées comme de véritables Etats, mais sans hymnes, ni emblèmes. Une sorte de sixième continent destiné à exister au gré des destins d’êtres humains dont la religion est : partir !
Après l’adoption de la nouvelle Constitution au début du mois de février, le débat est clos en Algérie en ce qui concerne la reconnaissance constitutionnelle de la langue amazighe comme langue officielle du pays. Un autre débat s’ouvre cependant au sujet de l’utilisation en pratique de cette langue dans l’enseignement et dans l’administration. Car, si cet événement est perçu par les activistes amazighes comme un acquis de grande importance, il n’en demeure pas moins qu’il lance des défis audacieux quant à la concrétisation de ce statut et quant à l’intégration dans les programmes d’enseignement, à partir de la rentrée prochaine, de cette langue qui est en même temps un patrimoine commun à tous les Maghrébins sans exception.
Portail du Moyen Atlas du côté de Fès au centre du Maroc, c’est ici que les habitants sont surnommés depuis la nuit des temps « les dresseurs de panthères ». Dans cet endroit, l’eau ne s’arrête jamais de couler à travers des cours qui relient les extrémités de la ville de l’est à l’ouest et du nord au sud. Il s’agit d’Imouzzer Kandar, capitale du tourisme montagnard « bon marché », là où séjourner dans des villes voisines telles qu’ Ifrane ou Azrou coûte le double, voire même plus.
Au lendemain du meurtre d’un jeune ouargli poignardé par un Nigérien, la montée en puissance d’un rejet populaire vis-à-vis des migrants subsahariens a poussé l’Algérie à déporter prés de deux mille d’entre eux à Tamanrasset, ville frontalière de l’extrême sud du pays.
Premier employeur à Agadir, le secteur touristique connaît une dégringolade sans précédent. Problèmes structurels ou répercussions du terrorisme ? Les réponses des professionnels de la destination divergent dans leur diagnostic de la situation.
Dans une ville située à 140 kilomètres de la province algérienne d’Ouargla, vit l’étudiante Naziha Ghattas. Les nombreuses qualités qui les distinguent des autres étudiantes de sa ville ont fait que cette jeune trentenaire soit considérée par les habitants comme un véritable miracle.
Dès les premiers jours du soulèvement révolutionnaire survenu à Benghazi au mois de février 2011, plusieurs noms féminins se sont illustrés et fait connaître sur la scène des protestations. Parmi ces noms, et pour ne citer que quelques exemples seulement, figure celui de feue Saloua Boukaikis, morte en martyre, de Dr. Hana Esseddik el kallel, de Professeure Abir Emnina, de Dr. Leila Boukaikis…etc.
Avant l’attaque de lundi, les terroristes de Daech misaient gros sur le ralliement des jeunes de Ben Guerdane, chômeurs et marginalisés. L’échec de cette tentative d’installer un émirat islamique en Tunisie pousse à réviser les projections des uns et des autres.