Malgré les efforts consentis jusqu’ici et la multiplication des programmes et des Fonds, la déperdition scolaire des jeunes filles dans le milieu rural reste un défi majeur pour le Maroc.
« Il m’arrive des moments ou je ressens une peur insurmontable, où j’ai l’impression que je suis une proie facile pour quiconque chercherait ma peau. Mes mouvements sont désormais circonscrits et j’ai peur de me rendre dans les lieux publics que j’avais l’habitude de fréquenter à Tripoli ; je n’y vais plus car préfère éviter les ennuis… Je sais très bien que tout peut arriver, notamment avec la prolifération des armes à feu, la généralisation du chaos et l’incitation au meurtre… ».
Nouant douloureusement les fils secrets de leurs souffrances et de leurs souvenirs cruels, elles tissent leurs histoires brodées de beaucoup de peine et de peu d’espoir. Leurs récits diffèrent selon les détails qui les composent et selon l’accent dans lequel ils sont relatés. Une trame commune les relie toutefois : le fait que ces femmes soient toutes des mères célibataires vivant dans une seule et même patrie où leur droit de vivre pleinement cette maternité se trouve confisqué pour la seule raison qu’elles soient devenues mères en dehors de l’institution du mariage.
« J’ai perdu six palmiers, mon voisin en a perdu dix. Au départ nous avons cru à une attaque du Bayoud, une maladie phoenicicole que nous avons appris à connaitre et à combattre, mais très vite nous avons déchanté. Le mal est si profond et ses effets plus redoutables.
Le Monde a rapporté dans une récente édition que des forces spéciales françaises opèrent en Libye en catimini. Les troupes de Haftar disent par contre qu’ils n’ont reçu aucune aide étrangère pour déloger les troupes de Daech de Benghazi et Ajdabia.
La Libye ne parvient pas encore à se stabiliser, cinq années après la chute d’El Gueddefi. Partis politiques et groupes armés peinent à réussir une transition démocratique et installer des institutions permanentes du nouvel Etat. Quatre gouvernements sont passés par là sans succès.
Le chaos régnant en Libye plane sur l’avenir de la Tunisie, notamment en matière de sécurité et de perspectives économiques. Les citoyens du Sud tunisien sont dans l’incertitude la plus complète. Ils vivent une peur multidimensionnelle.
Huit mois après la signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali par la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) le 20 juin 2015, les différents groupes armés tentent de trouver un consensus. La plateforme regroupant le GATIA (groupe d’auto défense des Imaghads et allié) et d’autres groupes non indépendantistes qui a signé cet accord le 15 mai est rentrée à Kidal, fief de la CMA, le mardi 2 février, sans violence. Ce qui jusque là n’était pas possible.
L’avortement est devenu ces temps- ci un véritable phénomène social à Bamako, la capitale malienne. Aujourd’hui de plus en plus de jeunes filles et de femmes ont recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) bien qu’elle soit interdite par la loi.
Même heure, même endroit : le carrefour proche de l’école "Jérusalem", au bout de la rue Mehdi Ben Toumert à Guelmim. C’est là que ce quinquagénaire a pris l’habitude de se tenir debout tous les jours, infatigable et assidu, sans faillir à son rendez-vous annuel… ou du moins rarement...